Coronavirus : quelles conséquences si les Pyrénées-Atlantiques passent en zone rouge ?
Les Pyrénées-Atlantiques flirtent avec le rouge : avec 51,1 cas positifs pour 100 000 habitants , le département dépasse le seuil d'alerte fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, et n'est pas loin de devenir une zone classée rouge, c'est-à-dire une zone de circulation active du virus.
Un nouveau conseil de Défense du gouvernement doit se tenir ce vendredi 11 septembre, à l'issue duquel le Premier ministre indiquera les nouveaux départements qui basculent vers le rouge.
Des mesures renforcéesAvec le passage en zone rouge, les pouvoirs du préfet des Pyrénées-Atlantiques en matière sanitaire sont renforcés. En temps normal, il a déjà un certain nombre de prérogatives pour faire face à la crise du coronavirus. Il peut à l'heure actuelle interdire des manifestations, suspendre la tenue des marchés, ou encore fermer les lieux publics qui ne respectent pas les règles sanitaires.
Mais le préfet peut encore passer au niveau supérieur une fois le département passé en zone rouge. Il peut décider de fermer jusqu'à nouvel ordre tous les établissements accueillant du public : les bars, les restaurants, les cinémas, les lieux de culte, les salles de spectacle ou de sport. Il a aussi le pouvoir d'ordonner la fermeture des écoles.
Possible retour du confinementLe préfet peut aussi décider de limiter les déplacements : interdire aux habitants de circuler au-delà du département, ou même au-delà de leur quartier. Des mesures qui rappellent la période de confinement des mois de mars et d'avril dernier. Le préfet peut donc décider de remettre en place un confinement localisé.
Mais s'il peut le faire, ça ne veut pas pour autant dire qu'il va forcément le faire. Le passage en zone rouge lui permet de prendre toutes ces mesures, d'en prendre seulement une partie, ou de ne pas en prendre du tout, en fonction de la situation du département.