Les téléspectateurs de Zone Interdite complètement choqués par ce reportage sur un adolescent qui se maquille et porte des perruques

M6 avait choisi dimanche 10 janvier de consacrer son “Zone Interdite” à un sujet très sensible : les Français qui se sentent ni homme ni femme. Nommés “neutres”, “genderfluid”, “a-genres”, ou encore “non-binaires”, de nombreuses personnes ne se reconnaissent pas dans la binarité hommes/femmes. Ophélie Meunier et les équipes de “Zone Interdite” sont partis à la rencontre de ces gens pour découvrir comme ils vivent leur vie, à l'intérieur d'eux-mêmes et à l'extérieur, aux yeux de tous. Et c'est justement là que les problèmes surviennent, face à ceux qui ne supportent pas la différence. Démonstration XXL dans plusieurs séquences consacrées à Théo. 

À 16 ans, Théo est un garçon qui aime porter une perruque et se maquiller. Il se compare à Bilal Hassani. Petit à petit, il va s'affirmer auprès de ses amis et dans la vie de tous les jours, notamment à l'école. Et ce même si au sein même de sa famille cela ne plaît pas. Son frère ne le considère pas comme “un homme” et lui “fait honte”… Plus tard dans le reportage, on voit Théo allait voir son amie Bintou dans la cité où il habitait. Là, on a atteint les bas fonds de l'intolérance. Si la question posée par une jeune fille croisée en bas de la cité est déjà assez surprenante étant donné l'âge de Théo -  “T'as plus de relations avec des femmes ou avec des hommes ?” - ce n'est rien à côté de ce qui va se passer quelques secondes plus tard. 

Théo et Bintou doivent en effet s'éloigner de la cité puisque des personnes, après avoir marqué leur étonnement par des phrases pas très aimables, vont lui jeter des œufs et du verre. En se cachant. Un comportement incroyable qui a provoqué la colère des téléspectateurs de “Zone Interdite”. Ils dénoncent les violences physiques et morales de ces personnes lâches et saluent le courage de Théo d'assumer qui il est. Il faut reconnaître que Théo a du courage pour affronter ces personnes qui n'ont pas compris que l'on pouvait être différent.