« Zero Day », sur Netflix : Robert De Niro dans le chaos de ...

Les temps ne sont pas cléments pour la politique-fiction, surtout l’américaine. Qu’imaginer de plus grotesque et terrifiant qu’un vice-président américain qui préfère mettre à profit sa visite en Allemagne pour rencontrer l’extrême droite plutôt que le chancelier élu ? Une cyberattaque massive qui conduit le gouvernement des Etats-Unis à suspendre les libertés fondamentales, répondent les créateurs de Zero Day.

Ce trio – Eric Newman, Noah Oppenheim et Michael Schmidt – réunit respectivement un showrunner d’expérience (Narcos), un homme de télévision, dirigeant de NBC, naguère accusé par Ronan Farrow d’avoir censuré ses révélations sur Harvey Weinstein, et un journaliste du New York Times spécialiste des affaires de défense.

Ce qui suppose une accumulation de savoirs capable d’éclairer les recoins les plus sombres du pouvoir américain, et – grâce à l’expérience d’Eric Newman – la faculté de traduire les peurs les plus folles en fiction vraisemblable. Zero Day ne tient pas cette promesse, mais il faudra du temps au spectateur pour s’apercevoir qu’il a été grugé.

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