Xavier Bertrand se projette vers la présidentielle de 2027 : « Il n'y a ...
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![Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, lors du débat télévisé pour la primaire des Républicains, le 30 novembre 2021.](/thumb/phpThumb.php?src=https%3A%2F%2Fimg.lemde.fr%2F2021%2F11%2F30%2F0%2F0%2F3446%2F2297%2F664%2F0%2F75%2F0%2Fa35af25_5110677-01-06.jpg&w=728&hash=064a1d6d392fbfd71ac964aeaea85d30)
![Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, lors du débat télévisé pour la primaire des Républicains, le 30 novembre 2021.](/thumb/phpThumb.php?src=https%3A%2F%2Fimg.lemde.fr%2F2021%2F11%2F30%2F0%2F0%2F3446%2F2297%2F664%2F0%2F75%2F0%2Fa35af25_5110677-01-06.jpg&w=728&hash=064a1d6d392fbfd71ac964aeaea85d30)
« Je n’ai pas changé d’ambition. Et j’ai appris de mes erreurs. » Dans un entretien accordé samedi 3 février au quotidien Ouest-France, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (Les Républicains), affirme qu’il a « bien l’intention » de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2027, afin, dit-il, de s’opposer à l’extrême droite.
« Beaucoup aujourd’hui pensent déjà que 2027 sera le tour de Marine Le Pen. Pas moi ! Je suis convaincu qu’il n’y a pas une majorité de fachos dans notre pays, mais il y a une majorité de Français en colère. J’entends y répondre le moment venu. Donc non, en 2027, ça ne sera pas le tour de l’extrême droite », précise-t-il.
L’ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, qui avait été éliminé de la présidentielle de 2022 dès l’étape de la primaire des Républicains, a lancé en octobre 2022 à Saint-Quentin (Aisne) son mouvement, Nous France. « Un mouvement moderne, jeune et rassembleur », qui se veut résolument opposé à l’extrême droite. L’ancien ministre s’était alors décrit comme « un homme de droite sociale, gaulliste ».
Agé de 58 ans, il explique dans Ouest-France vouloir défendre une « République des territoires ». « L’Etat, au niveau national, doit assurer le régalien : sécurité, justice, maîtrise de l’immigration, défense, lutte contre l’islamisme. Mais pour tout ce qui concerne le quotidien, arrêtons de faire remonter la prise de décision à Paris pour qu’elle redescende avec du retard sur le terrain », explique-t-il.
Il dénonce aussi un gouvernement « trop parisien en ce sens qu’il est infichu de regarder au-delà du périphérique, ce qui explique son incapacité à anticiper les crises, à ressentir ce que vivent les Français ».
A droite, un autre président de région, Laurent Wauquiez, fait également figure de candidat pressenti pour le prochain scrutin présidentiel.
Le Monde avec AFP