NBA: comment Wembanyama peut devenir le premier basketteur de ...
Un économiste du sport interrogé par Le Parisien s’est penché sur les revenus auxquels peut prétendre Victor Wembanyama en NBA dans les années à venir. Le Français de 21 ans, leader des San Antonio Spurs, a de quoi espérer devenir milliardaire avant la fin de sa carrière, sans même prendre en compte ses contrats de sponsoring.
Victor Wembanyama est bien parti pour marquer l’histoire de la NBA. Et du basket tout court. S’il ne connaît pas de gros soucis physiques, le géant français (2,24m) semble appelé à régner dans la plus grande ligue de la planète. Après avoir été élu "rookie of the year" pour sa première saison aux États-Unis, le leader de San Antonio s’affirme déjà comme l’un des meilleurs joueurs de NBA depuis quelques mois. Ses contres vertigineux, ses shoots longue distance, ses passes cachées et ses dribbles en mouvements affolent les observateurs et les fans du monde entier.
En attendant sa probable sélection pour le prochain All Star Game (prévu le 16 février dans l’antre des Golden Sate Warriors), beaucoup voient le natif des Yvelines comme un phénomène générationnel, et même "un alien", appelé à dominer sur les parquets d’outre-Atlantique. Ce destin doré, s’il se confirme, pourrait s’accompagner de revenus pharaoniques. Alors qu’il est actuellement en Île-de-France dans le cadre des NBA Paris Games, Wemby est déjà assuré de toucher une fortune durant sa carrière, si aucune blessure importante ne vient contrarier ses plans.
Ses revenus vont s’envoler à la fin de son contrat rookie
Jean-François Brocard, un économiste du sport interrogé par Le Parisien, s’est penché sur les revenus auxquels peut prétendre Victor Wembanyama dans les années à venir. Les contrats des joueurs rendus publics par la NBA permettent d’anticiper l’avenir avec une certaine précision. Et d’après ses prévisions, le vice-champion olympique pourrait devenir le premier basketteur de l’histoire milliardaire grâce à son seul salaire. Sans compter ses revenus liés au sponsoring.
Lors de sa première saison, Wemby a touché 11,2 millions d’euros chez les Spurs. Son salaire est monté à 12,3 millions d’euros pour l’exercice en cours. Il faudra attendre encore deux saisons supplémentaires pour le voir exploser, à l’horizon 2027, lorsqu’il aura amassé près de 50 millions d’euros. "C’est à la fin de son contrat rookie (ses quatre première saisons) qu’il commencera à faire un carton. Il pourra négocier un contrat de 316 millions de dollars (303 millions d’euros) sur cinq ans et, à son issue, encore un autre sur la même période, un contrat super max à plus de 529 millions de dollars (507 millions d’euros)", table Jean-François Rocard, maître conférencier à l’université de Limoges.
Une poignée de sponsors triés sur le volet
Après ces trois premiers contrats en NBA, qui pourraient donc lui rapporter plus de près de 860 millions d’euros en l’espace de quatorze ans, la star française aura 33 ans. En 2037. Il sera alors temps, si son corps lui permet de se maintenir au plus haut niveau, de négocier un dernier deal, qui pourrait le voir franchir la barre du milliard d’euros de revenus en salaires cumulés.
Un pactole monumental auquel il faudra évidemment ajouter ses contrats de sponsoring accumulés au fil des années. A l’heure actuelle, le surdoué du 78 n’est lié qu’à une poignée de marques triées sur le volet, d’après Le Parisien: l’équipementier Nike, la marque de luxe Louis Vuitton, l’éditeur de jeu vidéo 2K, la société de merchandising sportif Fanatics et le producteur de boissons énergisantes Barcode.