« Il est vraiment différent »: la NBA choquée par la performance de ...
C’est ce qui s’appelle marquer les esprits. Et à ce jeu-là, Victor Wembanyama commence à se faire un vrai nom. Il a en tout cas encore fait parler de lui dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 décembre, lors de la victoire des San Antonio Spurs contre les Atlanta Hanws (133-126 en prolongation).
Auteur de 42 points, 6 rebonds, 5 passes et 4 contres, l’intérieur français a surtout impressionné ses partenaires et entraîneurs par son leadership. « Victor a imposé sa volonté d’une manière positive, et quand il est démonstratif comme ça, qu’il joue avec conviction et qu’il reçoit le ballon où il l’a demandé, rien ne va l’arrêter », décrypte l’entraîneur des Spurs Mitch Johnson.
Le mec est fantastique
Cet impact que produit le Français, que ce soit en attaque ou en défense, a tout de même l’inconvénient de parfois faire déjouer ses partenaires. Même les plus expérimentés en NBA. « Le mec est fantastique, mais parfois je sais que je dois aussi faire attention à ne pas prendre les choses pour acquises. J’ai raté un lay-up parce que je me demandais : “V, tu es où ?” », réagissait Chris Paul, 39 ans, l’un des meilleurs passeurs de la Ligue.
Mais cela montre surtout l’importance de « Wemby » chez les Spurs et sa manière d’attirer le jeu à lui. Mais surtout, ce qui a marqué ses partenaires, c’est son action dans le quatrième quart-temps. Isolé, face à deux défenseurs, le Français parvient à se faufiler avant de lancer le ballon contre la planche. Derrière, alors que tout le monde imaginait une passe pour Jérémy Sochan, Wembanyama s’est envolé pour dunker. « Il a détruit le défenseur, il est irréel ! », s’est enthousiasmé le commentateur local.
« Quand je l’ai vu faire cette passe, j’ai dit : “il n’y a pas moyen” . Et si, avec lui, il y a moyen ! », rigolait l’ailier des Spurs Devin Vassell. Avant d’ajouter : « C’est le genre de truc qu’on fait dans notre jardin, mais lui, le fait en NBA »
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Même Chris Paul, qui a pourtant joué aux Los Angeles Clippers à l’époque des Blake Griffin et De’Andre Jordan, réputés pour leurs dunks spectaculaires, était estomaqué du geste réalisé par le Français. « À un moment, j’ai dit à Julian (Champagnie) : “Tu as vu ça, tu as vu ce qu’il fait ?”. Et puis il couvre tellement d’erreurs. On sait qu’il est derrière. La façon dont il contre les attaques adverses change absolument tout. Il est vraiment différent. »