Valéry Giscard d’Estaing accusé d’agression sexuelle : il qualifie l’affaire de « grotesque »
Valéry Giscard d'Estaing s'est encore exprimé au sujet de la plainte pour agression sexuelle dont il fait l'objet. Au micro de RTL, l'ancien président a ainsi assuré n'avoir eu aucun geste déplacé envers la victime présumée et a qualifié l'affaire de « grotesque ».
Depuis le 11 mai dernier, Valéry Giscard d’Estaing est visé par une enquête pour agression sexuelle. Le 10 mars, Ann-Kathrin Stracke, une journaliste allemande, a déposé une plainte pour des faits qui remonteraient à fin 2018. Agée de 37 ans, la victime présumée, qui travaillait pour la chaîne allemande WDR, accuse l'homme politique de lui avoir touché les fesses à plusieurs reprises lors d'un entretien dans son bureau à Paris. A l'époque, elle réalisait une interview avec l’ancien président à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de l'ex-chancelier allemand Helmut Schmidt. « Très affecté et blessé » par cette accusation selon son avocat, Valéry Giscard d’Estaing avait cependant confié n’avoir « aucun souvenir » de l’agression sexuelle dont il est accusé.
Valéry Giscard d'Estaing persiste et signeDe son côté, la journaliste allemande avait livré un témoignage troublant sur Europe 1. « J’ai fait l’interview en français, elle s’est bien passée. Après l’interview, j’ai demandé une photo de l’équipe avec Valéry Giscard d’Estaing. Son employé, qui était dans la pièce avec nous, a pris la photo, et Valéry Giscard d’Estaing a mis sa main sur ma taille, puis il l’a glissé sur ma fesse gauche. On a demandé une seconde photo, et il a recommencé. Comme la première fois, j’ai essayé de repousser sa main, mais je n’ai pas réussi. J’avais vraiment l’impression qu’il insistait », avait-elle expliqué, en révélant s’être « sentie humiliée ».
Ce mercredi 17 juin au micro de RTL, Valéry Giscard d’Estaing est revenu sur cette affaire. Encore une fois, l’ex-chef de l’Etat n’a reconnu aucun geste déplacé. « C’est grotesque, mais les médias européens et français ont été corrects, a-t-il déclaré. C’est une allusion à un événement qui se serait produit il y a deux ans qui aurait été un geste dont personne n’a gardé le souvenir. Donc c’est manifestement quelqu’un qui cherche à se donner un rôle, une importance, qu’elle n’a pas et qui j’espère va lui être retiré ». Contrairement aux affirmations de son avocat, l’homme politique a assuré qu’il n’était pas touché par la polémique. « J’ai trouvé que c’était grotesque et le grotesque ne blesse pas », a-t-il révélé.
Envie d'un petit moment de détente ?
Abonnez-vous au coaching Bien-être à la maison by Voici !