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Trump et son épouse assistent à un service religieux pour lancer la journée d'investiture

Donald Trump et son épouse Melania sont arrivés lundi matin dans l'église St John, juste en face de la Maison Blanche, pour un service religieux, première étape de la journée d'investiture à Washington.

Donald Trump avait été vivement critiqué en 2020 pour avoir posé en photo devant cette même église après avoir dégagé par la force des militants du mouvement Black Lives Matter. Après cette cérémonie religieuse, les Trump doivent se rendre à la Maison Blanche où le couple Biden, sur le départ, doit les accueillir pour un thé.

Poutine se dit "ouvert au dialogue" avec Trump pour obtenir une "paix durable" en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a félicité lundi le président élu américain Donald Trump à quelques heures de son investiture, se disant "ouvert au dialogue" sur l'Ukraine pour aboutir à une "paix durable", trois ans après s'être lancé à l'assaut de son voisin.

"Nous sommes également ouverts au dialogue avec la nouvelle administration américaine sur le conflit ukrainien", a déclaré M. Poutine lors d'une réunion avec des ministres diffusée à la télévision russe. "S'agissant du règlement de la situation, je voudrais souligner que l'objectif ne doit pas être une brève trêve (...) mais une paix durable", a-t-il ajouté.

Rencontre avec une "jeunesse frustrée", par nos correspondants et envoyés spéciaux

Nos correspondants et envoyés spéciaux sont mobilisés pour vous faire vivre cette journée. Ils ont également pu s'entretenir avec une "jeunesse frustrée", de jeunes Américains, pour comprendre ce qui les a poussé à voter Trump, ou non. 

Donald Trump veut prendre des mesures radicales dès son investiture

Immigration, droits des personnes transgenres, environnement, commerce international, Ukraine… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre avec des décrets présidentiels.

Lula espère que les États-Unis de Trump continueront d'être un "partenaire historique" du Brésil

Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a exprimé son souhait que les États-Unis continuent d'être un "partenaire historique" du Brésil sous l'administration du républicain Donald Trump, allié de son rival d'extrême droite Jair Bolsonaro.

"En tant que président du Brésil, j'espère que (Trump) aura une gestion profitable (...) et que les Américains continueront d'être le partenaire historique qu'ils sont pour le Brésil, car de notre part, nous ne voulons pas de querelles, ni avec le Venezuela, ni avec les Américains, ni avec la Chine, l'Inde ou la Russie", a déclaré Lula lors d'une réunion ministérielle.

Donald Trump prend ses fonctions lundi en tant que président des États-Unis, un retour au pouvoir qui pourrait bouleverser la diplomatie de Washington avec l'Amérique latine et inquiète les migrants en situation irrégulière dans le pays, menacés d'expulsion.

Samedi, l'ex-président Jair Bolsonaro a estimé que son allié Donald Trump pourra l'aider à revenir sur la "disqualification politique" dont il estime faire l'objet, assurant que le président américain s'opposerait à "l'activisme judiciaire".

Pour les Cubains, le retour de Trump à la Maison Blanche n’augure rien de bon

Mercredi dernier, le président américain Joe Biden a surpris en annonçant le retrait de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme. Cette décision est survenue après plusieurs revirements dans la relation entre les États-Unis et La Havane. Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les Cubains craignent de nouvelles tensions diplomatiques entre Washington et La Havane, ainsi qu’un impact négatif sur le tourisme et l’économie de l’île.

Javier Milei, Éric Zemmour et Georgia Meloni parmi les invités de la cérémonie d'investiture

Bien que les chefs d'État et de gouvernement étrangers ne soient traditionnellement pas invités officiellement aux investitures, l’équipe Trump a invité personnellement la Première ministre italienne d’extrême droite, Giorgia Meloni, qui fera le déplacement, ainsi que le président argentin Javier Milei. Plusieurs figures politiques de l’extrême droite européenne ont également annoncé leur présence, parmi lesquelles les Français Marion Maréchal, Éric Zemmour et Sarah Knafo.

La cryptodevise de Trump et le bitcoin bondissent à quelques heures de l'investiture

La valeur de marché de la cryptomonnaie de Donald Trump s'est envolée lundi à environ 12 milliards de dollars (11,6 milliards d'euros), l'engouement pour la devise numérique lancée vendredi demeurant important à quelques heures de l'investiture du 47e président des États-Unis.

La devise, nommée $TRUMP, s'échangeait pour 52,88 dollars à 11 h 55 GMT (6 h 55 heure de Washington) lundi, portant sa valeur totale à 11,6 milliards de dollars, faisant de $TRUMP la 18e cryptomonnaie la plus importante, selon CoinMarketCap.

La devise a atteint un plus haut de 74,59 dollars au cours de la séance tandis que sur 24 heures, les volumes échangés ont atteint 52,5 milliards de dollars.

Le site web de la devise précise que celle-ci est détenue à 80 % par CIC Digital LLC, filiale de The Trump Organization, qui appartient à Donald Trump, et de Fight Fight Fight LLC.

Joe Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Donald Trump

À quelques heures de céder le pouvoir à Donald Trump, Joe Biden a accordé lundi une série de grâces préventives à des élus ou des fonctionnaires, pour les protéger de "poursuites judiciaires injustifiées et politiquement motivées".

"Je crois en l'État de droit et je suis sûr que la solidité de notre système judiciaire finira par s'imposer face aux débats politiciens. Mais nous vivons dans des circonstances exceptionnelles et je ne peux pas, en bonne conscience, ne rien faire", a-t-il écrit dans un communiqué.

Alors que son successeur républicain a juré de se "venger" de ses adversaires politiques, le démocrate de 82 ans a décidé de donner sa protection à des personnalités qui sont aussi les bêtes noires des partisans de Trump. Notamment, l'ancien chef d'état-major des armées, le général Mark Milley, l'ancien architecte de la stratégie de l'administration Biden contre le Covid-19, Anthony Fauci, les élus et fonctionnaires ayant participé à une commission d'enquête sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, ainsi que les policiers ayant témoigné devant cette même commission.

"De manière inquiétante, des serviteurs de l'État ont fait l'objet de menaces et d'intimidations pour avoir rempli fidèlement leurs charges", a déclaré Joe Biden, qui à midi précise (heure de Washington) cédera le pouvoir à son grand rival républicain. "Certains ont même été menacés de poursuites judiciaires", a-t-il noté.

Avec le retour de Trump, les "Patriotes" européens pourront "occuper" Bruxelles, selon Viktor Orban

Le nouveau mandat de Donald Trump favorisera une deuxième vague de changements politiques d'ampleur en Europe, au profit de la droite qui est en position d'"occuper" Bruxelles, a déclaré lundi le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

"Dans quelques heures seulement, le soleil brillera différemment à Bruxelles. Un nouveau président aux États-Unis, une large faction de Patriotes à Bruxelles, un grand enthousiasme", a déclaré Viktor Orban lors d'une conférence.

"La grande attaque peut donc commencer. Je lance ici la deuxième phase de l'offensive qui vise à occuper Bruxelles", a-t-il ajouté. Le Premier ministre nationaliste, partisan de longue date de Donald Trump, veut croire à un "âge d'or" des relations entre les États-Unis et la Hongrie sous la présidence de Donald Trump.

La banque centrale hongroise a cependant mis en garde contre les effets qu'auront les surtaxes douanières que le président américain élu prévoit d'imposer à l'UE sur l'économie locale.

Pour Bayrou, si la France et l'UE ne font rien face à Trump, "nous allons être écrasés"

Le Premier ministre François Bayrou a estimé que la France et l'Union européenne seraient "écrasées" par la politique annoncée du président américain Donald Trump, investi ce lundi, si elles ne font rien pour réagir.

"Les États-Unis ont décidé d'une politique incroyablement dominatrice par le dollar, par la politique industrielle, par la captation de toute la recherche et la captation des investissements", a déclaré le chef du gouvernement à l'occasion des vœux au personnel municipal de Pau, ville dont il est resté maire. "Si nous ne faisons rien, nous allons être dominés, écrasés, marginalisés. Cette décision qui ne tient qu'à nous, Français et Européens, parce que c'est impossible sans Europe, est le ressaisissement."

"L'investiture de Donald Trump nous met devant notre responsabilité", a poursuivi le Premier ministre, en évoquant aussi "la puissance de la Chine" qui a franchi en décembre le cap de 1.000 milliards d'excédent commercial. "La France et l'Europe sont aujourd'hui devant deux défis", américain et chinois, a résumé François Bayrou, qui présentait ses voeux au palais des congrès de Pau, après une conférence de presse sur le projet d'aménagement du camp de Gurs (Pyrénées-Atlantiques), où furent internés des républicains espagnols puis des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

"Nous sommes dans une période où l'argent public n'est pas très facile à obtenir", a-t-il déclaré au sujet du financement de ce projet, estimé à sept millions d'euros. "Il n'y a pas de Premier ministre ici", a par ailleurs répondu François Bayrou tandis qu'on l'appelait ainsi durant la conférence. Il avait prôné le retour du cumul des mandats lors du premier des trois déplacements qu'il a effectués à Pau en sa qualité de maire depuis qu'il a été nommé à la tête du gouvernement.

À Tirana, l'ancien mémorial du dictateur transformé en autel à la gloire de Trump

À Tirana, l'ancien mémorial de la dictature communiste s'est transformé le temps d'une exposition en autel à la gloire de Donald Trump, avec les dessins du peintre albanais Avni Delvina qui y célèbre "Le Triomphe" du président américain investi lundi.

"Donald Trump en Promethée, en Titan qui s'oppose à Zeus, en lion, en taureau de Wall Street..." décrit Avni Delvina, 69 ans, qui a consacré à son "idole" une quarantaine d'œuvres. On y voit Trump prendre la place de personnages historiques, comme sur ce tableau où, grimé en César, il enlace la statue de la Liberté qui porte les traits de son épouse, Melania.

Dans le tableau "None of You Will Betray Me", la Cène, le dernier repas du Christ selon la Bible, se transforme en repas où chaque apôtre ressemble au président américain. Plus loin, les dirigeant européens, tout sourires, sont à bord d'un canot de sauvetage, gilets oranges sur les épaules, tandis que Trump en smoking joue du violon dans ce qu'on peut voir comme une référence au Titanic.

"Tous les tableaux invitent le public à s'engager dans un dialogue pour voir dans le triomphe de Trump l'histoire d'un monde en crise existentielle", a expliqué à l'AFP Avni Delvina. Outre le président, le peintre a représenté des artistes américains notoirement opposés à Trump grimés en réfugiés, ou Elon Musk mettant une fessée à Mark Zuckerberg.

Le chef de la diplomatie britannique, autrefois critique de Donald Trump, loue sa "grâce"

Le chef de la diplomatie britannique David Lammy a loué lundi la "grâce" de Donald Trump, qui doit être investi président des États-Unis pour la seconde fois, ajoutant que ce dernier n'était pas un "va-t-en-guerre".

Le travailliste, alors dans l'opposition, avait en 2018, lors du premier mandat de Donald Trump à la présidence des États-Unis, qualifié ce dernier de "sociopathe aux sympathies néonazies" et de "tyran avec une perruque".

Lors d'une interview sur BBC Radio 4, David Lammy, ministre des Affaires étrangères depuis juillet, a estimé que "dans ce rôle (...), il fallait faire preuve de réalisme, c'est-à-dire que vous prenez le monde tel qu'il est, et non tel que vous aimeriez qu'il soit". "Nous devons tenir compte du fait que 77 millions d'Américains ont voté pour lui", a-t-il dit.

En septembre, il avait accompagné le Premier ministre Keir Starmer pour un dîner avec le milliardaire à New York. "Le Donald Trump que j'ai rencontré (...) avait une grâce incroyable, il était généreux, très soucieux d'être un bon hôte, très drôle, très, très, très amical, très chaleureux je dois dire à propos du Royaume-Uni, de notre famille royale et de l'Écosse", a ajouté le chef du Foreign Office.

De son dîner avec Donald Trump en septembre, David Lammy dit avoir retenu que "cet homme n'est en aucun cas un va-t-en-guerre". "J'ai vraiment eu le sentiment que, dans sa réponse aux intérêts les plus malveillants du monde, il était très clair qu'il voulait être fort et puissant, mais il ne prône pas la guerre", a-t-il poursuivi.

David Lammy a souligné que Trump voulait "changer les règles du jeu", et semblait déterminé à obtenir une normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël.

Donald Trump en croisade contre l'immigration

Le président américain élu, Donald Trump, a promis dimanche de mettre fin à ce qu'il considère comme "l'invasion" de l'immigration clandestine, un thème central de sa campagne, lors d'un meeting à Washington.

Selon le Wall Street Journal, Trump va appeler à une "révolution du bon sens" lors de son investiture

Le président élu américain Donald Trump appellera lundi à une "révolution du bon sens" lors de son discours d'investiture, rapporte le Wall Street Journal, citant des éléments de langage préparés pour la cérémonie.

"Je reviens à la présidence confiant et optimiste que nous sommes au début d'une nouvelle ère passionnante de réussite nationale. Une vague de changement déferle sur le pays", devrait-il déclarer, invitant à une "révolution du bon sens".

"Mon message aux Américains aujourd'hui est qu'il est temps pour nous d'agir à nouveau avec le courage, la vigueur et la vitalité de la plus grande civilisation de l'Histoire", devrait ajouter Donald Trump lors de son discours, selon le Wall Street Journal.

Avant l'investiture de Trump, le pape espère une société "sans place pour la haine"

Le pape François a exprimé lundi l'espoir que le président américain élu Donald Trump contribuerait à une société "plus juste" et "sans place pour la haine".

"Inspiré par les idéaux de la nation, terre d'opportunité et d'accueil pour tous, j'espère que sous votre direction le peuple américain prospérera et s'engagera dans la construction d'une société plus juste dans laquelle il n'y aura pas de place pour la haine, la discrimination ou l'exclusion", a écrit le pape dans un message adressé à Donald Trump et publié par le Vatican.

"Dans le même temps, alors que notre famille humaine est confrontée à de nombreux défis, sans parler du fléau de la guerre, je demande à Dieu de guider vos efforts pour promouvoir la paix et la réconciliation entre les peuples", a ajouté le pape, sans mentionner des conflits spécifiques.

Nouveau record pour le bitcoin, en pleine euphorie avant l'investiture de Trump

Le bitcoin a battu lundi son record, dépassant la barre des 109 000 dollars quelques heures avant l'investiture de Donald Trump, qui promet des politiques favorables au secteur et a opportunément lancé ce week-end sa propre monnaie numérique.

La première devise numérique par capitalisation a soudainement progressé aux alentours de 6 h 30 GMT jusqu'à atteindre un plus haut à 109 241,14 dollars. Elle s'échangeait à 107 959,25 dollars vers 10 h 15 GMT.

En quête de crédibilité, le bitcoin évolue désormais à des hauteurs loin d'être imaginées il y a 16 ans lors de sa création, et bien au-delà de sa valeur du 5 novembre dernier, jour de l'élection présidentielle, où il oscillait autour de 69 000 dollars.

"C'est un politicien de la droite la plus extrême", selon Romuald Sciora

Il a juré d’agir "à une vitesse et avec une force sans précédent" pour mettre un terme au "déclin" de l’Amérique. Donald Trump est investi ce lundi pour un second mandat à la présidence des États-Unis. Retrouvez l’analyse de Romuald Sciora, essayiste et chercheur associé à l'Iris, spécialiste des États-Unis.

Investiture de Donald Trump : 2025 en dix grands rendez-vous

De la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche à la commémoration des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, en passant par l'Exposition universelle à Osaka, France 24 vous présente dix grands événements à suivre en 2025.

L'Iran souhaite une "approche réaliste" de la part du gouvernement Trump

L'Iran souhaite que le nouveau gouvernement américain adopte une "approche réaliste" envers Téhéran, a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à quelques heures de l'investiture de Donald Trump.

"Nous espérons que les approches et les politiques du [futur] gouvernement américain seront réalistes et fondées sur le respect des intérêts [...] des nations de la région, y compris la nation iranienne", a dit Esmaïl Baghaï, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire.

Cette déclaration survient à quelques heures du retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" envers l'Iran durant son premier mandat (2017-2021).