« Festival de Cannes » : Lily-Rose Depp défend « The Idol » face ...
Les deux premiers épisodes de la mini-série The Idol avec Lily-Rose Depp et Abel « The Weeknd » Tesfaye ont été projetés lundi soir sur la Croisette précédés d’un parfum de scandale. Mais les festivaliers présents dans la salle se sont bien tenus et ont chaleureusement applaudi l’équipe à l’issue de la projection. Ils étaient quand même quelques-uns à réagir sur les réseaux sociaux.
« Désolée (non) mais la série The Idol avec The Weeknd et Lily-Rose Depp est probablement l’une des plus toxiques et dégueulasses qui existent, écrit Louna sur son compte Twitter. En big 2023, ça fait des séries faisant l’apologie du viol. Les gens qui vont regarder et les acteurs qui ont joué, vous êtes des déchets. » A l’inverse, CharleyJames ne cache pas son enthousiasme : « Sam Levinson fait son Showgirls (Verhoeven est cité) adapté au monde de la pop, en retranscrivant tout son côté vulgos et masculiniste, écrit-il lui aussi sur Twitter. Lily-Rose Depp porte chaque scène, face aux 50 Shades de TheWeeknd ».
Un tournage « chaotique » et problématiqueEn cause, en premier lieu, le personnage sulfureux qu’incarne Abel « The Weeknd » Tesfaye, qu’il a largement contribué à imaginer et scénariser. « Ce personnage n’a rien à voir avec moi, se défend le jeune artiste. Je n’en ai même jamais rencontré de tel dans l’industrie de la musique, fort heureusement. Car ce personnage, c’est Dracula. » Quant au tournage, décrit comme « chaotique » et problématique par le magazine Rolling Stone, l’accusation a immédiatement été démentie par Lily-Rose Depp. « Il y avait des coordinateurs d’intimité pour les scènes sexuelles, confirme-t-elle quand le magazine laissait croire le contraire. Et de toute façon, je ne l’ai pas du tout vécu comme ça. »
Reste, à l’écran, le sujet de fond qui interroge : l’exploitation d’une pop idole manipulée. « Nous savons que notre show est là pour provoquer », reconnaît le réalisateur Sam Levinson qui, pour justifier l’accumulation de scènes sexuelles, pointe une société occidentale ultra-sexualisée où l’influence de la pornographie est très importante. Alors oui, nous avons reflété cet état de fait, même s’il peut vous sembler qu’on va trop loin. »
Une situation renversée au cours de la sérieSi les deux premiers épisodes laissent notre jeune héroïne en fâcheuse posture… le reste du casting était là pour rassurer : « Vous verrez, les femmes renverseront la situation au cours de la série. » Abel « The Weeknd » Tesfaye se voulait d’ailleurs rassurant en tout début de conférence de presse : « Il faut voir The Idol comme un conte de fées, certes sombre, mais comme un conte de fées ». On en saura plus le 5 juin, une fois la série lancée sur Prime Vidéo.