Thaïs d'Escufon, militante antiféministe d'extrême droite, remerciée ...
Figure de l'extrême droite, Thaïs d'Escufon avait rejoint l'équipe de Cyril Hanouna dans l'émission On marche sur la tête sur Europe 1. Un recrutement polémique, auquel a finalement succédé un passage très court, puisqu'elle quitte l'équipe après sa première émission.
A quoi va ressembler la rentrée de Cyril Hanouna ? A la radio, elle a déjà eu lieu pour "Baba" (son surnom), revenu le 26 août sur Europe 1 aux manettes du programme quotidien "On marche sur la tête" (16H-18H), testé pendant la campagne des législatives, qui a déjà valu en juin une mise en demeure à Europe 1 pour son "manque de mesure et d'honnêteté", le gendarme de l'audiovisuel pointant une surreprésentation de l'extrême droite.
"Vous inquiétez pas, on a énormément de gens de gauche autour de la table", a lancé lundi 26 août Cyril Hanouna à l'adresse de l'autorité indépendante, entouré de chroniqueurs comme l'ex porte-parole du parti communiste Olivier Dartigolles... et Thaïs d'Escufon, l'ancienne porte-parole de Génération identitaire, mouvement d'ultra-droite dissous en 2021.
Evincée après une émission
L'expérience de cette dernière sur Europe 1 n'aura duré qu'une émission, l'influenceuse ayant confirmé vendredi à l'AFP son éviction d"On marche sur la tête", annoncée par Puremedias.
Sollicitée par l'AFP, Lagardère Radio assure que la décision a été prise par H20, la société de production de Cyril Hanouna. "Nous avons convenu après cette première" que Thaïs d'Escufon "ne convenait pas dans le rôle de chroniqueuse", a également expliqué un dirigeant d'H20 à Puremedias.
Chère @CBenque, avez-vous vraiment "très mal réagi" à ma présence sur @Europe1 ?
La propagande woke qui se déverse à longueur de journées dans les médias (pas les vôtres, fort heureusement) a peut-être déformé votre regard.
Et si nous en discutions ici ? \ud83d\ude0a
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) August 30, 2024
De son côté, Thaïs d'Escufon a regretté auprès de l'AFP "qu'Europe 1 ait pu céder aux pressions médiatiques", dénonçant "la propagande woke".