«Submersion» migratoire : François Bayrou offre un trophée de plus ...
En plus d’évoquer une «submersion» fictive, le Premier ministre faute quand il prétend répondre à un «sentiment», actant une défaite morale de plus pour son camp.
Dans le vocable «sentiment de submersion», utilisé par François Bayrou lundi 27 janvier sur LCI et assumé le lendemain à l’Assemblée lors des questions aux gouvernements, le mot «submersion» a déclenché les foudres la gauche et de tous les spécialistes des flux migratoires. Ceux-ci savent que ce terme, non seulement ne correspond pas à la réalité, mais est surtout à la fois le résultat et le facteur d’un fantasme.
La France n’est pas «submergée» par l’immigration. La question peut, certes, se poser à Mayotte où le caractère incontrôlé et massif de l’immigration ne fait pas de doute. Mais décrire cet état de fait spécifique de l’archipel par la métaphore d’une catastrophe nature