La revanche des Pacers, qui giflent les Spurs pour le deuxième ...
Le match : San Antonio a sombré
Les Spurs de Victor Wembanyama, fan de Star Wars et de la revanche des Sith, avaient fait leur entrée sur le thème de Dark Vador, sous les acclamations d'une Accor Arena pleine qui ne demandait qu'à vibrer aux exploits de son chouchou, comme jeudi. Mais la revanche, ce sont les Pacers qui l'ont prise ce samedi. Sèchement battus deux jours plus tôt, pour le premier des deux matches NBA à Paris de la semaine, les joueurs de Rick Carlisle l'ont cette fois emporté, et dans les très grandes largeurs (136-98).
Fatigués et apathiques jeudi, les Pacers ont mis beaucoup plus d'intensité d'entrée et leur collectif (7 joueurs à 10 points ou plus) a fait plier une équipe de San Antonio qui, à son tour, avait parfois l'air émoussé. « Wemby » n'a pas démérité (20 points, 12 rebonds), mais c'était insuffisant pour contenir Tyrese Haliburton et consorts. Dans le coup pendant 30 minutes, les Spurs ont explosé en fin de 3e quart-temps et fini par rendre les armes, encaissant même leur pire défaite de la saison (-38).
Pour l'emporter, Indiana avait misé sur une défense bien plus agressive et physique. Les Pacers ont utilisé une presse tout terrain dès le début de match, et ont parfois dépassé la limite dans les contacts, comme sur ce tampon de Ben Sheppard sur Victor Wembanyama, qui a fini par s'agacer envers les arbitres, réclamant plus de coups de sifflet. Outre Haliburton (voir ci-dessous), l'arrière Andrew Nembhard, symbole de cette équipe requinquée, s'est démultipliée (15 points, 8 rebonds, 9 passes).
Le joueur : Haliburton brille enfin à Bercy
Relégué au bout du banc de Team USA en phase finale des JO, auteur de seulement 13 points jeudi lors du premier match, Tyrese Haliburton avait enfilé son costume de double all-star ce samedi pour enfin se montrer à l'Accor Arena. S'il a laissé le collectif des Pacers s'exprimer en début de match, c'est sous son impulsion qu'Indiana a fait l'écart décisif. Le meneur a marqué 18 de ses 28 points dans le seul troisième quart, dont 16 de suite pour lancer le run de sa franchise. Sur la période, il a manqué son premier tir avant de signer un 7/7. Sacré coup de chaud.
Le fait : un trou noir en fin de 3e quart
En tête à 4 minutes de la fin du 3e quart-temps (79-80), les Spurs ont encaissé un terrible 19-6 dans les dernières minutes de la période, laissant Indiana s'envoler de manière définitive (98-86). Une série noire encaissée en grande partie alors que Victor Wembanyama, qui tenait son équipe jusqu'alors, était parti se reposer sur le banc à 3'22'' de la fin du quart-temps.