Le Pen continue de grimper au premier tour de la présidentielle ...
Marine Le Pen progresse encore dans les intentions de vote en vue de la prochaine élection présidentielle.
Un sondage Ifop-Fiducial paru mercredi donne la dirigeante du RN entre 36 et 38% des voix au premier tour.
Son dauphin Jordan Bardella obtiendrait un score à peine plus faible.
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Marine Le Pen ne pâtit pas (pour le moment) dans les urnes de son choix de censurer Michel Barnier et son gouvernement. D'après un sondage Ifop-Fiducial paru ce mercredi pour Le Figaro Magazine et Sud Radio, ce serait même l'inverse. La patronne des élus du Rassemblement National à l'Assemblée obtiendrait, en fonction de ses adversaires, entre 36 et 38% des voix au premier tour de la présidentielle.
Réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1101 personnes entre le 6 et le 9 décembre, soit après la censure, l'enquête révèle que la députée de la 11ᵉ circonscription du Pas-de-Calais a progressé de deux points par rapport à la précédente étude qui date de septembre. Elle obtiendrait ainsi 36% des suffrages contre le leader du parti Horizons Édouard Philippe, crédité à 25%. et passerait à 38% en cas de candidature de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal.
Bardella juste en dessous
Le sondage se place dans l'hypothèse de la présence d'un candidat LR, Laurent Wauquiez, qui obtiendrait entre 6 et 8% des voix, et d'une gauche éclatée entre quatre candidatures : Jean-Luc Mélenchon pour les Insoumis, un socialiste au choix entre Olivier Faure et François Hollande, l'écologiste Marine Tondelier et le communiste Fabien Roussel. Dans tous les cas, le leader de LFI obtiendrait le meilleur score, sans dépasser toutefois 12%, tandis qu'Olivier Faure et François Hollande plafonneraient respectivement à 5 et 7%. Le total des quatre candidats de gauche ne dépasserait quant à lui pas 25%.
Le sondage envisage par ailleurs l'option de l'absence de Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle, qui serait effective si celle-ci devait être frappée d'une inéligibilité de 5 ans à titre exécutoire, comme le requiert le Parquet de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires qui la vise . Une option redoutée par le RN et qui aurait très probablement pour conséquence de propulser la candidature de Jordan Bardella à la fonction suprême.
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Ce dernier obtiendrait alors un score à peine plus faible que sa mentor avec 34% des voix contre Edouard Philippe (26%), confirmant la dynamique dont bénéfice le Rassemblement National depuis la 2022.
Anthony TALLIEU