Attaque contre le réseau TGV de la SNCF : ce que l'on sait
La SNCF s'est réveillée ce vendredi, le matin de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques , avec un sentiment d'horreur mêlé de colère. Ses lignes TGV ont été frappées par une série d'attaques au petit matin.
Quatre lignes ont été touchées par des actes de sabotage, isolant en partie les gares parisiennes de l'ouest, du nord et de l'est de la France. « Une action calculée, coordonnée et préméditée, avec intention de nuire gravement », martèle Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF. Voici ce que l'on sait.
· Malveillance du petit matin
Tout s'est passé vers quatre heures du matin, quand les responsables du réseau grandes lignes de la SNCF constatent des accidents simultanés. La signalisation est soudainement coupée dans trois zones : vers Arras, sur la ligne Paris-Lille-Calais ; vers Pagny-en-Moselle, sur la ligne reliant la capitale à l'est de la France, juste avant la fourche vers Metz et Strasbourg ; et à Courtalain, avant Le Mans, sur la ligne de l'ouest, peu avant la fourche Rennes-Bordeaux.
Un quatrième « acte de malveillance » a été déjoué vers Gigny, près de Dijon. Là-bas, des cheminots travaillant la nuit ont surpris des personnes près des voies « qui n'auraient pas dû être là » et ont appelé les gendarmes. Repérées, ces personnes ont fui.
· Pas de revendication
Des camionnettes ont été retrouvées à côté des zones attaquées, où des câbles dans des armoires ont été coupés puis brûlés, d'autres volés, détruisant la signalisation. Des engins incendiaires ont été retrouvés sur place. Les équipes de police enquêtent pour déterminer qui sont les coupables, pour les retrouver et les arrêter.
Aucune revendication n'a pour l'instant été faite. Gabriel Attal, le Premier ministre pour les affaires courantes, appelle à rester prudent sur les auteurs. « L'enquête commence », dit-il, précisant que lesdits auteurs avaient « connaissance du réseau » et de l'emplacement de ses « points névralgiques