Salon de l'agriculture : sécheresse, inflation, pêche… Ce qu'il faut ...
Tout au long de sa visite au Salon de l'agriculture, le président de la République a tenté de défendre ses actions au milieu d'agriculteurs et d'agricultrices. Pour débuter sa journée, Emmanuel Macron s'est rendu auprès des professionnels de la pêche. Plusieurs points ont été abordés, notamment la situation post-brexit. Depuis le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, ce sont plus de 1.000 bateaux français qui ont obtenu le droit de continuer à pêcher dans les eaux britanniques.
Le président de la République a par la suite évoqué les nombreux épisodes de sécheresses qui ont frappé la France. Il a appelé à un "plan de sobriété" sur l'eau, en fixant un "cap" sur les économies d'eau à réaliser "collectivement". Face au manque de pluie de ce dernier mois, la France pourrait de nouveau subir des restrictions d'eau, et ce, dès mars.
Macron interpellé plusieurs fois par des militants au cours de sa visiteMais la visite du Salon de l'agriculture du président de la République a grandement été marquée par des interventions de militants et de militantes en colère. Une première action a eu lieu le matin, où des visiteurs ont sorti des pancartes contre la réforme des retraites. Situés à quelques mètres seulement du président de la République, ces militants ont rapidement été évacués par le service d'ordre d'Emmanuel Macron.
En début d'après-midi, c'est un militant écologiste qui a interpellé Macron. Le militant était vêtu d'un t-shirt "À quoi tu sers ?". Deux heures seulement après cette rencontre, un nouveau militant est venu à la rencontre du président. Le jeune homme s'est approché du président en criant : "220.000 morts de la précarité énergétique chaque année ! Le plan de rénovation énergétique, il arrive ou non ?". Il a violemment été amené au sol par le service de sécurité de Macron. Interrogé par des journalistes sur ces interpellations, Emmanuel Macron a éludé la question en expliquant que "c'est un salon qui se passe bien", avant d'ajouter : "Ces petits événements sont normaux".
Inflation, Mercosur, retraites... Le reste de la journée du présidentLe président de la République a évoqué l'inflation qui touche le pays. Concernant les produits de premières nécessitées, il a appelé à un effort collectif ajoutant : "Ceux qui doivent faire un effort sur leurs marges, c'est les distributeurs", afin qu'ils "puissent aider sans impacter nos producteurs". Ensuite, c'est un éventuel accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur (Marché commun du Sud) qui a été abordé.
Selon lui, cet accord est impossible tant que ces pays d'Amérique du Sud ne respectent pas les mêmes normes environnementales que celles en vigueur en France. "Un accord avec les pays du continent latino-américain n'est pas possible s'ils ne respectent pas comme nous les accords de Paris (sur le climat) et s'ils ne respectent pas les mêmes contraintes environnementales et sanitaires qu'on impose à nos producteurs", a-t-il expliqué.
Enfin, la crise de la réforme des retraites a fait l'objet d'un échange avec des journalistes. Il continue à prêcher "la valorisation du travail", tout en mettant de côté la question du recul de l'âge légal de départ à la retraite pour mettre au premier plan "le travail, les conditions de travail et le salaire".
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