Barbora Krejcikova après sa victoire contre Elena Rybakina à ...

« Que ressentez-vous après avoir renversé Elena Rybakina (3-6, 6-3, 6-4) et son énorme service ?Je suis super fière. Au retour, c'était difficile. Franchement, je choisissais un côté, j'essayais de deviner et j'y allais. Elle servait vraiment super bien. Elle déguise bien son lancer, c'est dur à anticiper. On va dire que j'ai bien deviné. J'ai progressé partout. Je suis devenue meilleure sur surfaces rapides. Je sentais qu'il fallait que je développe mon jeu parce que toutes les autres le faisaient.

Quand avez-vous senti que vous pouviez faire tourner la partie ?Dès le début. Parce qu'au début, elle jouait vraiment super bien, elle fracassait la balle et enchaînait les coups gagnants. Je me disais qu'il fallait que je reste dans le match, que je continue de me battre pour rester au contact et que je finirais par avoir ma chance. J'ai essayé de lui mettre un peu plus de pression. J'ai cherché des solutions. L'une d'elles était de tenter des services-volées.

« Il y a un mois, je n'imaginais pas du tout que je pourrais atteindre la finale de Wimbledon. Mais je suis super contente d'avoir été capable de surmonter tout ça, de m'être battue »

À quoi vous attendez-vous en finale contre Jasmine Paolini, elle aussi finaliste surprise ?Je m'attends à un match difficile. Ce sera un grand match pour toutes les deux, un grand combat. Je ne l'ai pas trop vue jouer durant le tournoi, juste un peu aujourd'hui (jeudi) avant mon match parce que je devais suivre le score.

Vous avez enchaîné blessures et maladies cette saison et vous voilà en finale de Wimbledon. C'est fou, non ?J'ai vécu beaucoup de moments difficiles durant la saison. Franchement, il y a un mois, je n'imaginais pas du tout que je pourrais atteindre la finale de Wimbledon. Mais je suis super contente d'avoir été capable de surmonter tout ça, de m'être battue et d'être ici en train de discuter avec vous. Avant le tournoi, je vivais un moment compliqué. Je me suis dit qu'il fallait que j'essaye de m'amuser un peu plus. Que j'avais déjà accompli beaucoup de choses et que je voulais plus m'amuser, moins stresser à cause du tennis et de mes performances. Je crois avoir vraiment bien réussi à le faire. Je profite beaucoup plus du moment qu'à Paris (sacrée en 2021 à Roland-Garros), où c'était très stressant parce que c'était la première fois. »