Roschdy Zem : 5 choses que vous ne saviez pas sur l’acteur

Talentueux, séduisant et engagé, Roschdy Zem, réalisateur de Chocolat, est un homme à multiples facettes. Dont nous vous proposons d’en découvrir quelques unes à travers notre série d’anecdotes !

Avant le cinéma, Roschdy Zem a connu de multiples expériences. En effet, au sortir de son adolescence, il quitte le lycée pour s’engager vers d’autres horizons. À commencer par l’armée. Néanmoins, sa carrière militaire sera de courte durée puisqu’il l’abandonnera rapidement pour le théâtre, qu’il découvre à l’âge de 20 ans.

La jeunesse de l’acteur ne fut pas un long fleuve tranquille. Au mois de mars 2021, à l’occasion d’un entretien accordé à nos confrères des Inrocks, Roschdy Zem est revenu sur l’une des périodes les plus sombres de sa vie. “Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais j’ai eu une période à l’adolescence où je m’automutilais. En fait, je retrouve des pans de ma vie dans les films sans l’avoir prémédité“, faisait-il ainsi savoir.

Parmi les centres d’intérêts de Roschdy Zem, on retrouve une pratique peu commune : le culturisme. Un sport dont il a d’ailleurs fait l’objet d’un de ses films, Bodybuilder, en 2014. Intrigué par le mode de vie de ces athlètes, l’acteur a rencontré un ancien champion devenu entraîneur qui l’a initié à cette discipline. Une véritable découverte pour le comédien qui y a vu là une formidable inspiration cinématographique.

Tel un comédien qui aura fait siennes les méthodes de l’Actors Studio, Roschdy Zem travaille ses rôles avec une minutie qui force le respect. En 2005, pour le film Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu dans lequel il campe un Israélien, il va jusqu’à apprendre l’hébreu, de manière à mieux coller à son personnage.

Nombreuses sont les célébrités à changer de patronyme. C’est notamment le cas de Roschdy Zem dont le vrai nom de famille est Zamzem. “J’ai adopté Zem, mon surnom, lorsque j’ai commencé à jouer, avec la volonté de ne pas déranger mes parents, de ne pas les salir ! Même si cela n’était pas prémédité, cela a permis d’asseoir une forme de schizophrénie. J’ai besoin de cloisonner“, déclara ainsi l’acteur lors d’un entretien accordé à nos confrères du journal La Croix.

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