Tour de France à Rodez : "Je crois qu’il y aura des attaques dès le départ", annonce Bernard Thévenet

Double vainqueur du Tour de France (1975 et 1977), Bernard Thévenet, est désormais ambassadeur du Tour de France. Présent au village d'étape, il s'est confié sur l'Aveyron et sur l'étape du jour. 

Que représente l'Aveyron pour vous ?

L’Aveyron, pour moi, c’est surtout le Grand Prix Midi Libre. À l’époque, le Tour de France ne passait pas souvent dans l’Aveyron. En revanche, on y passait à chaque Grand Prix Midi Libre. Il y avait aussi le critérium de Rodez qui était une belle course dans les années 1970.

Ce sont des paysages jamais vraiment plats, pas de la haute montagne non plus. C’est un terrain intéressant ?

Ça me rappelle un peu mon pays natal, le Charolais. Ce sont des paysages de bocage, vous avez su garder encore pas mal de haies. Il y a des petits bois, de l’élevage bovin… C’est aussi très vallonné.

Il va faire très chaud pour cette étape entre Rodez et Carcassonne. À quoi peut-on s’attendre ?

Je crois qu’il y aura des attaques dès le départ, avec sans doute une échappée assez tôt. Mais c’est une étape dont le final semble quand même dévolu pour les sprinters. Et comme ils n’ont plus beaucoup d’étapes pour eux. Je suis persuadé que les équipes de sprinters vont se mettre à l’avant à la fin pour rattraper les échappés et finir au sprint.

La chaleur est un élément à prendre en compte pour les coureurs ?

Tout le monde en souffre. Les coureurs sont des humains comme les autres. Certains la supportent mieux mais dans l’ensemble, ils sont habitués à courir sous toutes les latitudes et les climats. Mais ils auront la possibilité de beaucoup s’arroser et se rafraîchir. Je ne pense pas qu’il y aura de défaillances liées à la chaleur.