Tour de France féminin 2023 : "C’est l’étape de tous les dangers", annonce Marion Rousse à propos de l'arrivée

Avec l’arrivée de la quatrième étape de la prochaine édition, c’est la sixième fois que Rodez va accueillir le Tour…

Et la première pour les féminines !

Le Ruthénois plaît donc à l’organisation. Qu’est-ce qui vous a séduit ?

On y est bien et on y est bien accueilli. Ce qui m’a séduit, c’est qu’on a pu faire un profil très difficile. Honnêtement, cette étape de Rodez c’est l’étape de tous les dangers. Parce que dans les quarante derniers kilomètres ça ne fait que monter, descendre, sur des petites routes. Et des descentes très sinueuses. Il y aura vraiment un air de classique sur cette quatrième étape. En plus on y arrive vite. Et les concurrentes ont tout intérêt à aller la reconnaître parce qu’elles peuvent être surprises par le dénivelé de l’étape, la difficulté, et combien elle peut être importante pour le classement général.

L’arrivée ne sera pas jugée en haut de la côte Saint-Pierre, comme elle l’a été pour les hommes en 2017, mais sur l’avenue Victor-Hugo. Pourquoi ce choix ?

C’est vrai. Tout simplement parce qu’on est allé repérer l’étape, comme sur chaque étape, et quand on est arrivé à la veille de celle de Rodez, on est arrivé au pied de la cathédrale. Et là on s’est dit : "Ce n’est quand même pas possible qu’on ne rentre pas dans Rodez, qui est une ville magnifique". Après, il faut savoir qu’on ne peut pas rentrer partout, parce que le Tour de France est une grosse machine. On y a été avec Franck Perque (directeur sportif du Tour de France femmes). La place s’y prêtait, les agencements sont aussi facilités et en plus on garde la bosse qui était l’arrivée finale sur le Tour. On s’est dit : "On ne réfléchit pas, on fonce." C’est toujours mieux d’arriver dans les cœurs de ville, d’aller vers les gens, plutôt que ce soit à eux de venir à nous.

Le départ, le lendemain, d’Onet-le-Château rappelle l’édition 2012 de Paris-Nice, qui était arrivée à Rodez et reparti d’Onet.

J’étais encore cycliste professionnelle ! Paris-Nice c’est une course que j’apprécie énormément, une course de saison, un peu guerrière. Et Onet-le-Château, je m’en souviens très bien. Ça m’a fait sourire quand j’ai vu la candidature et que je savais qu’on allait y aller. On ne sera pas déçu.