"J'ai l'impression de revivre ma puberté": Édouard Philippe se confie ...

L'ancien Premier ministre a souffert d'une alopécie qui a blanchi ses cheveux et sa barbe avant de lui faire perdre sa pilosité. Il revient sur cet épisode "tout sauf neutre".

Un changement physique sans danger, mais pour autant pas anodin. L'ancien Premier ministre Édouard Philippe, aujourd'hui président du parti Horizons, s'est confié samedi 18 janvier dans les colonnes du Parisien sur sa repousse de cheveux, après avoir connu une alopécie, qui lui avait fait perdre sa pilosité.

"En juin dernier, ça a commencé à repousser, sans traitement ni opération. Ça m’a fait drôle. J’ai l’impression de revivre ma puberté", sourit le maire du Havre.

"Il se trouve que les cheveux qui repoussent sont noirs. Ma fille m’a dit : 'C’est le retour du panda'. Et ça l’a bien fait marrer", s'amuse l'ex-chef de gouvernement (2017-2020).

"Je suis en quelque sorte revenu d’entre parmi les chauves", plaisante encore celui qui a annoncé ses ambitions pour la présidentielle de 2027.

"Ça change le regard que vous avez sur vous-même"

Édouard Philippe s'était déjà exprimé plusieurs fois sur la perte progressive de ses cheveux et de sa barbe ces dernières années. Revenant une nouvelle fois sur cette expérience peu commune, il reconnaît avoir été affecté par son alopécie.

"J’ai vécu le fait d’avoir cette maladie qui n’était ni dangereuse, ni contagieuse, ni douloureuse, mais visible. Très visible", confie-t-il.

"Perdre tous ses cheveux et tous ses poils, c’est tout sauf neutre. Ça change votre aspect, votre visage, le regard que vous avez sur vous-même et que les autres ont sur vous. Ce n’est pas rien", assure l'élu normand.

Une prise de parole saluée

Après avoir pris la parole publiquement sur son alopécie, Édouard Philippe avait dit en 2023 avoir reçu "beaucoup de témoignages de sympathie" sur BFM Normandie.

"Je l'ai expliqué une fois car je pensais qu'il fallait le faire", avait expliqué l'ex-Premier ministre.

Dans un sondage Ipsos pour La Tribune paru le 12 janvier dernier, portant sur les personnalités politiques qui "susciteraient le plus de satisfaction en cas d’accession à la présidence de la République", le maire du Havre arrivait en troisième position, avec 30% d'opinions positives, après Marine Le Pen (34%) et Jordan Bardella (33%).