Le Real Madrid qualifié pour les play-offs de la Ligue des ...
Le match : 5-1
Après une vingtaine de minutes de mise en route compliquée, le Real Madrid a éteint les illusions autrichiennes sur sa première frappe, celle de Rodrygo (23e), avant que le Brésilien ne signe un doublé à peine dix minutes plus tard (34e) profitant d'un caviar de Bellingham. Les Madrilènes ont alors maîtrisé le reste de la soirée sans jamais se mettre en danger, s'appuyant sur un quatuor offensif Rodrygo - Bellingham - Mbappé - Vinicius inspiré.
Les deux derniers n'allaient d'ailleurs pas tarder à marquer. Ce fut d'abord le Français qui allait récolter le fruit de son pressing sur Blaswich, le gardien du RB Salzbourg, juste après la pause, pour récupérer le ballon et s'offrir un dix-neuvième but cette saison, toutes compétitions confondues. Puis vint l'heure du Brésilien qui, comme son compatriote, allait réaliser un doublé (55e, 77e). Carlo Ancelotti pouvait donc faire tourner et ménager Bellingham, Mbappé, Rodrygo et même Rüdiger en fin de match. Le but de Bidstrup (85e), aussi beau fut-il, ne changera pas grand-chose à l'affaire.
Le Joueur : Rodrygo, plus qu'un complément
C'est le quatrième larron de l'attaque madrilène qui a débloqué la situation en marquant deux buts très rapidement, ses premiers en Ligue des champions cette saison. Encore une fois, Rodrygo a montré qu'il était un peu plus, quand même, qu'un complément de Vinicius et de Mbappé. Sa mobilité et sa disponibilité offrent des solutions aux porteurs du ballon, son efficacité pas mal d'air à son équipe. Sa qualité de frappe du droit est assez remarquable, témoin ce second but en une touche, à la réception d'une talonnade délicieuse de Bellingham (34e). Sur ses neuf derniers matches avec le Real, il compte huit buts et trois passes décisives.
Le geste : la passe de Modric
Si les quatre artistes de l'attaque madrilène ont été efficaces ensemble, il ne faut pas oublier la prestation de Modric et notamment sa passe pour Vinicius, juste avant le premier but du Brésilien (55e). Tout était remarquable : le coup d'oeil vers son partenaire avant de récupérer le ballon et son ouverture, un intérieur du droit brossé qui arrive juste dans la course de l'attaquant et lui permet de prendre un temps d'avance sur son défenseur. Du grand art.