Plus de 1000 personnes participent à une rave party dans le Pilat
De la techno dans le Pilat tout le weekend ! Les fêtards ont investi le col de l'Oeillon, au lieu dit de "l'hôtel brûlé"dans le Parc Naturel le temps du weekend pour organiser une rave party dans un site classé et protégé. Une fête qui a suscité pas mal de commentaires sur les réseaux sociaux notamment concernant les déchets qui pourraient être laissés après un tel événement et les nuisances pour la nature. Mais aussi pas mal de critiques sur ce rassemblement important alors que le coronavirus menace toujours.
Des fêtards bien conscients de cette situation mais la frustration et l'envie de fête était difficile à gérer après plusieurs semaines de confinement : organisateurs comme participants attendaient cette fête avec beaucoup d'impatience, à commencer par Yannis, ce grenoblois qui a fait deux heures de route pour venir. Entre 1 mois et demiee confinement et un été sans festivals, il ne pouvait absolument pas rater cette fête.
On a envie de rattraper notre retard !
"A la fin de cette période qui était un peu compliquée, même très compliquée, ça donne vraiment de envie de refaire la fête et de retrouver un quotidien. Là, la rave party est terminée et j'ai envie d'y retourner. On a envie de rattraper notre retard. Et ça a rappelé du coup l'ambiance festival même si c'est illégal ce genre d'événements".
Le mur du son est retiré. Il ne reste plus qu'une petite basse au loin. Pour Jade, accro aux rave party, il faut profiter un maximum... avant de rentrer à Lyon.
Ce qui nous rassemble, c'est cette idée de rapprochement, de communauté !
"Là, on est tous très heureux de se retrouver enfin ! Nous ce qui nous rassemble, c'est cette idée de rapprochement, de communauté, de joie de vivre. Vous voyez, on se rassemble tranquillement : on est tous là en petits groupes, en petites communautés".
Des petits groupes ce lundi mais 1000 personnes environ étaient de la fête au total pendant le weekend. Les organisateurs, qui préfèrent rester anonymes, ont tout de même voulu suivre des précautions sanitaires.
On avait des gels hydroalcooliques et des masques pour respecter les mesures et pour montrer qu'on était pas là pour contrer bêtement sans raisons les directives.
"On avait de gels hydroalcooliques, on avait des masques. Pour respecter les mesures et pour montrer qu'on était pas là pour contrer bêtement sans raisons les directives. Après, les gens l'utilisent ou pas mais au moins, on montre que nous sommes dans une démarche d'entente".
Des consignes tout de même peu suivies. L'envie de faire la fête était plus forte que les gestes barrières.