Soupçons d'ingérence à BFMTV : la chaîne licencie le présentateur ...
Du nouveau concernant les soupçons d’ingérence à BFMTV. Dans la matinée ce jeudi 23 février, le directeur général de la chaîne d’information en continu, Marc-Olivier Fogiel, a annoncé à ses équipes le licenciement pour faute grave de Rachid M’Barki. Le présentateur de 54 ans était déjà suspendu de l’antenne depuis l’ouverture d’un « audit interne », le 11 janvier dernier, concernant la diffusion de séquences non validées par sa hiérarchie dans son journal télévisé et des soupçons de lien avec une officine de désinformation israélienne.
À LIRE AUSSI : Soupçons d’ingérence à BFMTV : Rachid M’Barki au service d'une société israélienne de désinformation ?
« Ces investigations ont permis d’identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale », a expliqué le patron de BFMTV, précisant que, de ce fait, le contrat de travail de Rachid M’Barki avait pris fin le 21 février dernier.
Corruption passive et abus de confianceLa direction de la chaîne a également annoncé qu’une plainte contre X pour corruption passive et abus de confiance a été déposée ce 22 février. « Ce cas isolé ne reflète en rien le travail exceptionnel et rigoureux exercé […] par les 250 journalistes de BFMTV », a toutefois défendu Marc-Olivier Fogiel.
À LIRE AUSSI : "Story Killers" : après BFMTV, "Valeurs actuelles" ciblé par une autre agence de désinformation israélienne
Le média ajoute par ailleurs que les contrôles internes pour permettre « une meilleure sécurisation des processus d’intégration de contenus » seront renforcés à l’avenir. Pour rappel, depuis le début de l’affaire, le journaliste qui travaille à BFMTV depuis 2005 réfute toute rétribution en échange du passage à l’antenne des séquences incriminées.