Programme TV du mardi 28 juillet : notre sélection

SÉRIE DOCUMENTAIRE. Des tsars à Poutine

A 21h05 sur France 2. Ce grand palais qui s'étend sur la place Rouge à Moscou cache bien des secrets et des centaines d'années d'histoire. Dans ce nouvel épisode de la saga « Si les murs pouvaient parler », ce sont les grandes et nombreuses portes du palais impérial russe, le Kremlin, qui s'ouvrent. Stéphane Bern et son ton enjoué nous emmènent, une nouvelle fois, dans un lieu qui a tardé à accepter le public. Situé au beau milieu de Moscou, il porte son nom en hommage aux anciennes forteresses traditionnelles, appelées autrefois « Kremlin ».

« C'est une véritable ville dans une ville », explique l'un des historiens présents dans le documentaire. À tel point que le président actuel, Vladimir Poutine, s'y déplace en voiture. 25 000 mètres carrés, c'est la surface du lieu de pouvoir, plus 2 kilomètres, c'est la longueur des fortifications qui l'entourent, et 6, c'est le nombre de carillons présents dans l'enceinte. Véritable lieu de démesure et de luxe, le palais recèle nombre de mystères que le documentaire prend le temps de nous expliquer, grâce à l'œil des historiens et des spécialistes du plus grand pays du monde.

On démarre en faisant un bond dans le temps, à l'époque où le palais impérial n'était autre qu'une forteresse médiévale en bois, où les batailles ont fait rage. De la famille des Romanov, arrivés sur le trône au XVIIe siècle, jusqu'à la longue présidence de Vladimir Poutine, en passant par l'époque de Staline, on revient sur une histoire longue de 900 ans. Les querelles de familles, les anecdotes - Catherine la Grande y aurait fait assassiner son mari, le tsar Pierre III, avant de prendre le pouvoir -, les batailles de pouvoir… encore un numéro qui nous dévoile grands et petits secrets d'un bâtiment mythique.

LA NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Si les murs pouvaient parler. Si les murs du Kremlin pouvaient parler », série documentaire présentée par Stéphane Bern. 1h45

DRAME. Quelle odyssée !

A 21 heures sur Canal +. Après avoir réchappé à un attentat dans un musée de New York qui tue sa mère, Theo, 13 ans, qui a quitté les lieux avec un tableau, le fameux Chardonneret, se retrouve ballotté entre sa famille d'adoption — les parents de son meilleur ami — et son père biologique, flambeur irresponsable… Tiré du best-seller fleuve de Donna Tartt, publié en 2013, « Le Chardonneret », s'il s'avère inégal par moments — difficile d'adapter plus de 1 000 pages sur deux heures trente —, dresse de belle manière le portrait d'un préado lourdement traumatisé, qui se sent coupable d'avoir survécu. Le film, qui bénéficie d'un très beau casting (Nicole Kidman, Jeffrey Wright, Luke Wilson…), comporte de jolies scènes, notamment celles dans le désert du Nevada.

LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5

« Le Chardonneret », drame américain inédit de John Crowley (2019), avec Ansel Elgort, Oakes Fegley, Nicole Kidman, Aneurin Barnard… 2h30

WESTERN. Trinita, nous voilà

A 21h10 sur NRJ12. Soirée spéciale western spaghetti ce mardi sur NRJ12, qui propose deux des plus savoureuses parodies du style, hélas dans le désordre, le deuxième Trinita avant le premier. Dans celui qui ouvre les festivités, « On continue à l'appeler… », on reprend son binôme, le paresseux et malin Trinita (interprété par Terence Hill) et son inséparable demi-frère, le costaud mais pas toujours futé Bambino (Bud Spencer).

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Ils tentent dans ce dernier volet d'accomplir les dernières volontés de leur père mourant. Ce qui donne inévitablement lieu à une succession de bagarres d'anthologie et de gags pas toujours d'une grande finesse. Distrayant et sans prétention, mais quand même un ton en-dessous du séminal « On l'appelle Trinita », diffusé à partir de 23h20. Celui-ci, sorti un an plus tôt, est l'un des premiers longs-métrages — et l'un des meilleurs — à mettre en scène le duo Bud Spencer-Terence Hill, deux acteurs de seconde zone qui traînaient dans les comédies italiennes de l'époque. Leur association à la Laurel et Hardy, sauf que là, le maigre est beau gosse et intelligent, cassera la baraque durant plus d'une décennie.

LA NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

"On continue à l'appeler Trinita", Western italien d'Enzo Barboni (1971), avec Bud Spencer, Terence Hill, Yanti Somer… 1h47

MAGAZINE. Comme à la maison

A 21h05 sur M 6. Pour un numéro inédit de « Maison à vendre », l'aventure commence dans l'Essonne, dans la ville d'Orsay. Stéphane Plaza vient rencontrer Florence, Annie et José, deux sœurs et leur frère obligés de vendre la maison de leurs parents, où ils ont grandi. Avec son air enjoué, il vient en aide à cette fratrie, pour remettre au goût du jour ce pavillon mitoyen. Accompagné de sa compère et décoratrice d'intérieur, Sophie Ferjani, ils vont moderniser et désencombrer les lieux pour les futurs visiteurs. Avec beaucoup d'émotion, les propriétaires redécouvrent leur chambre d'enfant complètement « customisée ».

Dans une seconde partie de l'émission, Stéphane Plaza débarque dans les Yvelines, à la rencontre de Nina et sa fille, Camille. Pour ouvrir son futur restaurant de cuisine malgache, l'aide soignante souhaite vendre son appartement. Avec sa bonne humeur et ses blagues incessantes, l'animateur met une nouvelle fois beaucoup de vie dans l'émission et change les lieux, pour une future vente.

LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3,5/5

« Maison à vendre », magazine inédit présenté par Stéphane Plaza. 1h40

SÉRIE DOCUMENTAIRE. Envol vers les îles

A 20h50 sur France 5. L'avion est aujourd'hui le moyen de transport le plus utilisé en Polynésie française pour se déplacer entre les îles. L'épisode de ce soir s'intéresse à ces Polynésiens qui arrivent à se reconnecter au reste de la région et du monde grâce à ces engins. L'avion est finalement un prétexte pour en apprendre plus sur ceux qui le prennent. Tout au long du film, on suit Maheanuu Mourin, commandant de bord pour la seule compagnie aérienne locale, Air Tahiti.

Les paysages filmés sont magnifiques, mais il faut avouer que le lieu de tournage de l'émission est particulièrement bien choisi. Quelle région du monde est plus adaptée aux plans aériens depuis l'intérieur des cockpits que les magnifiques mers qui entourent ces îles du bout du monde ? On en apprend beaucoup sur la culture et le mode de vie de ces Français si éloignés de la métropole, et on a même en bonus droit à un éclairage sur une partie méconnue de la vie du chanteur Jacques Brel. Lui aussi a été aviateur en Polynésie française…

LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3,5/5

« Les Avions du bout du monde. Polynésie, le pilote des Atolls », série documentaire réalisée par François Guillaume… 52 minutes