EN DIRECT Le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, meurt dans ...
Pendant près de 24 heures, Moscou a retenu son souffle. Evgueni Prigojine, à la tête de la milice Wagner, a lancé une rébellion vendredi soir qui a mené ses troupes à moins de 400 kilomètres de Moscou. Le «cuisinier du Kremlin» a finalement demandé à ses troupes de rentrer dans leurs bases pour «éviter un bain de sang». Une médiation, revendiquée par le président biélorusse Loukachenko, a permis au chef de Wagner d'obtenir les garanties nécessaires, notamment en termes de sécurité pour ses hommes. Il n'est pas encore 21 heures, vendredi soir, lorsque l'ancien cuisinier de Vladimir Poutine délivre un message audio sur Telegram, le réseau social qu'il utilise tant.
Quelques heures plus tôt, il avait certifié que l'armée russe reculait dans plusieurs secteurs du sud et de l'est de l'Ukraine. «Il n'y a aucun contrôle, il n'y a pas de succès militaires» de Moscou, avait-il asséné. Une analyse, comme à son habitude, aux antipodes des succès revendiqués par le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou et de son chef d'état-major Valéri Guérassimov. Mais cette fois, les accusations sont de taille. Prigojine affirme que l'armée russe a bombardé des camps militaires de Wagner à l'arrière du front. Pour celui qui accuse Moscou de tuer trop de «civils» dans la guerre qui l'oppose à Kiev, c'est le débordement de trop. Sans pour autant parler de «coup d'État militaire», l'homme d'affaires devenu chef de guerre dit entamer une «marche pour la justice».
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