Pénurie de carburant : la carte des stations-service en rupture partielle ou totale ce lundi matin
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Ce lundi 10 octobre, même si on ne peut pas parler de pénurie générale, la situation reste tendue dans les stations-service. Le site collaboratif penurie.mon-essence.fr permet de savoir en un coup d'oeil quelles sont les pompes partiellement ou totalement à sec.
1 073 stations en rupture partielle de carburant, 2 352 en rupture totale selon les derniers chiffres du site collaboratif penurie.mon-essence.fr. Ce lundi 10 octobre, même si on ne peut pas parler de pénurie générale, la situation reste tendue dans les stations-service.
Si, comme de nombreux automobilistes, vous comptez tenter de faire le plein aujourd’hui, cliquez sur la carte ci-dessous pour vous assurer de partir dans la bonne direction.
Attention toutefois, les informations ne sont pas à 100 % fiables puisqu’il peut y avoir un décalage entre la réalité du terrain et la mise à jour de l’outil, qui s’appuie sur le bon vouloir des internautes. Depuis le 6 octobre, près de 29 000 signalements ont été effectués, ce qui prouve que la communauté est particulièrement active.
Il est également possible de croiser les sources avec le site du gouvernement, prix-carburants.gouv.fr. Moins pratique mais officiel, même si la-aussi la mise à jour n’est pas automatique puisqu’elle dépend des informations remontées par les gérants de stations-service.
Dimanche près de 30 % des pompes à essence étaient en difficulté d'approvisionnement sur au moins un carburant, selon le ministère de la Transition énergétique, contre 21 % le samedi. La situation était particulièrement compliquée dans les Hauts-de-France où 54,8 % des stations rencontraient des difficultés, et en Ile-de-France, où il y avait 44,9 % de stations en rupture d'au moins un produit.
Déjà 10 jours de conflitCette situation survient alors que les salariés de TotalEnergies et d'ExxonMobil reconduisaient ce week-end leur mouvement de grève dans les raffineries pour réclamer des augmentations salariales. Le conflit dure depuis déjà une dizaine de jours.
Dans un communiqué publié dimanche soir, TotalEnergies s’est dit prêt à avancer ses négociations annuelles sur les salaires, à condition que les blocages prennent fin. Ces négociations étaient initialement prévues le 15 novembre, précise France Info.
"Les Français ne doivent pas subir davantage les conséquences d'un mouvement social. Ce conflit doit cesser", a dit pour sa part la ministre Agnès Pannier-Runacher en soulignant le "pas", selon elle, réalisé par TotalEnergies pour tenir des discussions.