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La demande de remise en liberté du fondateur de Sea Shepherd et
La demande de remise en liberté du fondateur de Sea Shepherd et de la Captain Paul Watson Foundation a une nouvelle fois été refusée par la justice groen...

La demande de remise en liberté du fondateur de Sea Shepherd et de la Captain Paul Watson Foundation a une nouvelle fois été refusée par la justice groenlandaise. Il reste en prison jusqu'au 23 octobre.

Pour la troisième fois depuis l’arrestation du militant écologiste de 73 ans au Groenland en juillet dernier, les juges locaux ont maintenu leur position et refusé sa demande de remise en liberté. Le ministère danois de la Justice n’a en effet toujours pas décidé s’il allait ou non accéder à la demande d’extradition du Japon, qui accuse Paul Watson d'être co-responsable de dommages et de blessures infligés lors d'une campagne visant un navire baleinier nippon en 2010, accusations que dément le principal intéressé. 

Paul Watson a été arrêté le 21 juillet dernier lors d’une escale à Nuuk lors d’un ravitaillement en carburant, avec en ligne de mire le Kangei Maru (113 mètres de long, 9300 tonnes), le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord. 

Cette décision judiciaire intervient quelques jours après la clôture de la 69e réunion plénière de la Commission baleinière internationale, fondée en 1946 pour réglementer la chasse à la baleine et qui a adopté un moratoire sur la chasse commerciale du cétacé, entré en vigueur en 1986. Lors de cette réunion plénière, qui s’est déroulée à Lima (Pérou), plusieurs pays ont une nouvelle fois tenté de faire sauter le verrou du moratoire, sans succès. 

Les initiatives en ce sens de la délégation d’Antigua-et-Barbuda d’une part, et de plusieurs pays africains d’autre part, ont été retirées au cours du débat en séance plénière, ces derniers utilisant l’argument de la « sécurité alimentaire » pour justifier leur position. Un argument utilisé par le Japon, qui évoque également une tradition remontant au XIIe siècle pour justifier la reprise officielle de la pêche commerciale dans ses eaux territoriales en 2019. 

C’est cette année-là que Tokyo, qui s’était déjà autorisé quelques entorses au moratoire de la Commission baleinière internationale sous couvert de recherches scientifiques, a quitté l’organisme international qui compte 88 membres et se réunit tous les deux ans. L’Islande et la Norvège, les deux autres pays qui pratiquent ouvertement la chasse commerciale à la baleine, y siègent en revanche toujours.

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

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