Le PSG a porté « le coup critique » à Manchester City, d'après la ...
Outre-Manche, on a choisi son camp ce jeudi matin : plutôt descendre l'équipe anglaise qu'encenser le vainqueur. Si le PSG a pris le meilleur sur Manchester City mercredi soir en Ligue des champions (4-2), c'est d'abord parce que l'équipe de Pep Guardiola était un « désastre en défense », résume The Guardian. « Pauvre en ballon, des espaces ouverts avec une régularité alarmante, aucune protection du milieu de terrain », pointe du doigt le quotidien anglais, tout en reconnaissant néanmoins que le club de la capitale avait été « électrisé » par Bradley Barcola, et qu'il était « de retour dans le coup ». « Un parfum de fin d'empire », ose quant à lui The Daily Telegraph, qui décrit ainsi le déroulé de la seconde période : « De la croisière au chaos ».
Dans le Times aussi, on insiste moins sur le récital parisien que sur la débâcle citizen, forcément : « Manchester City s'effondre à nouveau et laisse ses espoirs européens en suspens », constate le quotidien en titre. Pour The Independent, le club parisien a porté « le coup critique » aux hommes de Pep Guardiola, qui ont atteint « l'impensable ». « Les Citizens n'ont pas uniquement été battus par le PSG, ils ont aussi été malmenés et leurs défauts ont été mis en évidence par l'équipe qui paraissait la plus sous-cotée de la compétition ». Un PSG « sous pression » qui a réussi « un retour sensationnel pour conclure un match spectaculaire ».
En Espagne, on salue un PSG « qui ressuscite »
L'Espagne aussi a suivi de près le duel entre ses deux entraîneurs prodigues et use sans mégoter d'une métaphore christique pour saluer la soirée d'Ousmane Dembélé et des siens : « Luis Enrique ressuscite et laisse Pep Guardiola dans les cordes », note El Mundo Deportivo, qui remarque que « le PSG a enfin retrouvé l'efficacité offensive qui l'avait mis dans les cordes sur cette compétition. » Pour Marca, le PSG a signé « une remontada épique qui le ressuscite en Ligue des champions » : « Une victoire angoissante mais méritée », au cours de laquelle l'équipe de Luis Enrique a « fait ressortir toute sa colère ».