Overdrive : pourquoi les voitures de collection n'étaient pas les bienvenues dans le film ?

Le film de voiture a souvent été apprécié par les spectateurs, et ce depuis que Steve McQueen a fait parler sa Ford Mustang dans Bullitt en 1968.

Cependant depuis 2001, c’est la saga Fast & Furious qui règne en maitre dans le genre. Forcément, le succès de la franchise portée par Vin Diesel fait des émules et autres imitations qui souhaitent connaitre le même succès. Overdrive en fait partie et voit le jour en 2017. Ironie du sort : le casting compte en tête d’affiche Scott Eastwood, présent dans Fast & Furious 8. 

Overdrive suit ainsi les frères Foster qui sont connus pour être des pilotes d’exception. Toutefois, ce sont également des voleurs reconnus, dont la spécialité est de dérober les plus belles voitures à travers le monde. L’un de leurs derniers coups à Marseille les entraine dans l’aventure la plus périlleuse qu’ils aient vécu.

En plus de l’américain Scott Eastwood, le casting d’Overdrive (production réalisée par Antonio Negret et produite par Pierre Morel, papa de Taken) compte le britannique Freddie Thorp, la cubano-espagnole Ana de Armas et les français Simon Abkarian et Kaaris. Un Eastwood face au Riska ? Que demande le peuple ?

Les amateurs de voiture devraient être ravis de visionner Overdrive. On y retrouve, en effet Bugatti et autre quatre-roues de luxe. Sur le papier, on se dit que la production, dans laquelle on retrouve le duo de scénaristes de Fast & Furious, a dépensé sans compter pour livrer des voitures de collection authentiques (comme cela est souvent le cas pour la licence produite par Universal). Seulement, dans la réalité, ces voitures coûtent très cher et représentent un coût important dans le budget. Comme c’est relaté par Pierre Morel dans Toutelatele, l’équipe a donc dû faire autrement, en utilisant des copies. Et, cela à défaut de louer ou acheter des voitures authentiques :

Elles valent des millions, donc on ne pouvait utiliser que des répliques pour les besoins du film et notamment pour les cascades. C’est une préparation compliquée, mais qui permet de faire des choses qu’on ne peut pas faire avec des images de synthèse où tout est faux.

Il faudra s’en contenter.