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“Oussekine”, sur Disney+, une minisérie bouleversante sur la mort de Malik Oussekine

Oussekine sur Disney une minisérie bouleversante sur la mort de Malik Oussekine
Le réalisateur Antoine Chevrollier retrace les lendemains de la mort de Malik Oussekine, étudiant d’origine algérienne frappé à mort par des policiers en 1986. Quatre épisodes d’une grande justesse, qui privilégient l’intime sans jamais oubli

Le réalisateur Antoine Chevrollier retrace les lendemains de la mort de Malik Oussekine, étudiant d’origine algérienne frappé à mort par des policiers en 1986. Quatre épisodes d’une grande justesse, qui privilégient l’intime sans jamais oublier le politique.

Une série sur l’affaire Malik Oussekine chez Mickey ? Quelle surprise, début 2021, à l’annonce du tournage par la plateforme Disney+ d’Oussekine, un drame sur les conséquences du décès de cet étudiant d’origine algérienne, frappé à mort par des policiers à Paris en décembre 1986… Cette histoire avait tout pour permettre à France Télévisions de faire son devoir de service public. Disney a été plus rapide, et a eu raison. En quatre épisodes denses, cette minisérie émouvante mais pudique, mélodramatique mais documentée, met en scène la funeste nuit du 5 au 6 décembre 1986, pendant laquelle Malik Oussekine (interprété par Sayyid El Alami) fut tué, mais revient surtout sur ce que sa famille vécut par la suite, entre deuil déchirant, racisme et justice bafouée.

En apparence, Oussekine a tout du drame historique classique, avec reconstitution méticuleuse des événements et personnages clefs interprétés par un casting luxueux (Kad Merad, Laurent Stocker, Olivier Gourmet, Hiam Abbass…). Son créateur, coscénariste et réalisateur Antoine Chevrollier (Le Bureau des légendes, Baron noir) s’est documenté, a rencontré de nombreux témoins de l’affaire et explique que, sous les faits déjà exposés au public, sa série regorge d’anecdotes. Mais Oussekine n’est pas le compte rendu d’une affaire jusqu’ici taboue dans la fiction. C’est avant tout le portrait touchant d’une famille brisée : on y suit la mère, Aïcha (Hiam Abbass), les sœurs, Sarah et Fatna (Mouna Soualem et Naidra Ayadi), et les frères, Mohamed et Benamar (Tewfik Jallab et Malek Lamraoui). Une famille française modèle, mais que l’État et ses dirigeants traitèrent comme des citoyens de seconde zone.

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