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Remaniement : l'annonce «plutôt» mercredi, Bayrou dans le coup et ...

Remaniement  lannonce plutôt mercredi Bayrou dans le coup et
Un temps prévue ce mardi 6 février, l’annonce des nouveaux ministres délégués et secrétaires d’Etat du gouvernement Attal devrait avoir lieu mercredi, selon l’entourage d’Emmanuel Macron.
Le gouvernement Attaldossier
Un temps prévue ce mardi 6 février, l’annonce des nouveaux ministres délégués et secrétaires d’Etat du gouvernement Attal devrait avoir lieu mercredi, selon l’entourage d’Emmanuel Macron.

Une équation à plusieurs inconnues et des invités surprises : la composition de la deuxième moitié du gouvernement, qui devrait être annoncée «plutôt» mercredi, pourrait s’avérer plus spectaculaire que prévu, avec l’entrée potentielle de François Bayrou et le possible départ d’Amélie Oudéa-Castéra, au cœur d’une série de polémiques à l’Education nationale.

Le Premier ministre Gabriel Attal s’est entretenu du casting à la mi-journée avec le chef de l’Etat, dans l’espoir de trouver la bonne formule, mais différentes sources ont laissé entendre que les noms ne seraient probablement dévoilés que mercredi. La rencontre de midi «n’a pas été conclusive», a reconnu un conseiller de l’Elysée. L’annonce «sera plutôt demain [mercredi, ndlr] et plutôt après le Conseil des ministres», a déclaré l’entourage d’Emmanuel Macron, à propos de l’annonce des noms de la quinzaine de ministres délégués et secrétaires d’Etat appelés à rejoindre les 14 ministres en fonction depuis déjà un mois.

La relaxe, lundi, de François Bayrou dans l’affaire des assistants parlementaires européens s’est subitement invitée dans la composition de l’équipe. Il a, dans la foulée, été longuement reçu par Emmanuel Macron, selon une source du camp présidentiel. Résultat de cette entrevue, d’après deux influents conseillers de l’exécutif : le leader centriste âgé de 72 ans fait désormais bien «partie de l’équation».

«Son nom est sur la table», confirme l’un d’eux. «Il y a beaucoup de manières de servir, je n’en ai éliminé aucune et choisi aucune», a martelé pour sa part mardi, sur BFMTV-RMC, le président du MoDem, éphémère ministre de la Justice juste après l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée en 2017, ajoutant ne s’être «jamais dérobé à aucune demande de service». Le leader centriste a déjà été ministre de l’Education nationale de 1993-1997 sous les gouvernements Balladur et Juppé.

«AOC» KO ?

Si son nom circule beaucoup depuis lundi pour remplacer Amélie Oudéa-Castéra, la surprise à ce poste pourrait venir d’ailleurs, selon une source proche de l’exécutif, qui voit une autre personnalité émerger à l’Education nationale. La ministre actuelle est dans la tourmente depuis ses propos sur ses enfants scolarisés dans le très conservateur établissement privé catholique Stanislas dans le VIe arrondissement de Paris et son sort semble de plus en plus scellé. En attendant, elle est «pleinement à sa tâche», assure la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, après l’avoir lâchée la semaine dernière.

Gabriel Attal semble en tout cas vouloir dissiper l’idée qu’il ferait obstacle à un retour tonitruant du dirigeant centriste, qui n’avait pas accueilli avec ferveur sa nomination à Matignon. «J’ai tout intérêt à avoir des poids lourds dans l’équipe», a plaidé le chef du gouvernement auprès du quotidien Le Monde. Mais in fine, «personne ou alors très peu de monde sait ce qu’il se trame réellement entre le président (Emmanuel Macron) et François Bayrou», relève un cadre du camp présidentiel.

D’autant que son arrivée aurait une influence sur d’autres équilibres à respecter, comme la place de son parti et d’Horizons, celui de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe, ou la parité femmes-hommes. Selon le chef de file des députés Renaissance, Sylvain Maillard, la volonté de Macron et d’Attal d’avoir un gouvernement resserré de 30 membres maximum complique aussi la donne. «Ils ont du mal avec les périmètres», explique-t-il, car certains secteurs veulent «des ministres pour les représenter», comme les associations de défense de l’enfance.

D’autres enjeux politiques seront à surveiller comme la place de l’aile gauche de la macronie, ou le débauchage de nouvelles recrues à droite, notamment chez les sénateurs, après celui de Rachida Dati à la Culture.

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