DIRECT. Cessez-le-feu à Gaza : la libération de prisonniers ...

"Elles sont à la maison." Trois otages israéliennes ont été remises par le Hamas à la Croix-Rouge dans l'ouest de la ville de Gaza, dimanche 19 janvier, quelques heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, ont rapporté le mouvement palestinien et l'armée israélienne. Cette dernière a ensuite annoncé avoir pris en charge les anciennes captives, escortées par des forces spéciales "jusqu'à leur retour sur le territoire israélien", où elles sont arrivées en fin de journée. Dans la matinée, le Hamas avait promis la libération de l'Israélienne Romi Gonen (24 ans), de l'Israélo-Britannique Emily Damari (28 ans) et de l'Israélo-Roumaine Doron Steinbrecher (31 ans). Le groupe terroriste avait dit attendre ensuite une liste de "90 prisonniers" palestiniens devant être libérés dans la foulée par Israël, un échange qui se faisait toujours attendre dans la soirée. Suivez notre direct.

  Du retard avant l'entrée en vigueur de la trêve. La trêve a débuté dimanche matin à 10h15 (heure de Paris) avec près de trois heures de retard, en raison du délai de publication par le Hamas du nom des otages devant être libérées dans la journée. Avant l'arrêt des hostilités, l'armée israélienne a mené des frappes qui ont fait huit morts dans la bande de Gaza, selon la Défense civile locale. 

Des milliers de déplacés sur les routes de Gaza. A la mi-journée, des milliers de Palestiniens déplacés arrivaient à Jabalia à partir de Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien. D'autres mouvements de retour de la population ont été observés dans les secteurs de Rafah et Khan Younès. Sur le plan humanitaire, "260 camions d'aide et 16 de carburant" ont déjà pu entrer dans le territoire palestinien, a annoncé un responsable égyptien.

Emmanuel Macron a appelé les familles des otages français. Le président français s'est entretenu par téléphone, samedi, avec les familles des otages français détenus à Gaza, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, a annoncé l'Elysée. Il leur a assuré "que tous les services de l’Etat sont mobilisés pour travailler à leur libération".

En désaccord sur Gaza, un parti d'extrême droite claque la porte. Le parti Force juive du ministre israélien Itamar Ben Gvir a annoncé quitter la coalition au pouvoir, en raison d'un différend avec le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Cette formation politique a qualifié l'accord avec le Hamas de "scandaleux".