Alerte aux orages dans l'Est de la France : pourquoi ce « niveau ...
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Alerte orage dans l’Est de la France : pourquoi c’est un « niveau extrême » jamais vu depuis 2014
MÉTÉO - Le parapluie ne vous sauvera pas. Vingt-deux départements sont désormais « vigilance orange » ce mardi 11 juillet, selon la classification de Météo France, une information qui suffit à réfléchir à deux fois avant de partir en pique-nique. Et Keraunos, l’Observatoire français des tornades et orages violents, est même allé plus loin, tournant le compteur d’un cran supplémentaire.
Une partie du Grand-Est, de la Bourgogne-Franche-Comté et de l’Auvergne-Rhône-Alpes sont ainsi classés par l’Observatoire en zone « orages extrêmes ». C’est la dernière marche de l’alerte, la plus élevée, un niveau au-dessus d’« orages violents » dans la gradation de Keraunos. Concrètement, cela veut dire un risque de rafales atteignant, ou même dépassant les 150 km/h, et des grêlons plus gros que des balles de ping-pong.
C’est « la première fois depuis 2014 » que ce niveau extrême d’alerte est émis, peut-on lire dans le bulletin rédigé par Keraunos. Cette année-là, la France avait été secouée par une « instabilité record », entraînée notamment par des pics de chaleurs sans égal, et ce jusqu’à une altitude très élevée.
Keraunos
Ce mardi 11 juillet, toute une partie de l’Est de la France est placée en vigilance « orages extrêmes » par l’observatoire Keraunos, spécialiste des orages et des tornades.
Ce 11 juillet, c’est « une combinaison tout à fait classique d’éléments qui font les grosses dégradations orageuses », précise au HuffPost le prévisionniste David Dumas. Aux cumulonimbus orageux se greffent des courants froids et secs, qui vont ensuite redescendre en rafale. Leur force sera alors démultipliée par les vents déjà forts au niveau du sol, et on arrivera alors à des vents pouvant atteindre, voire dépasser les 150 km/h. « C’est le critère de l’alerte maximale », explique le spécialiste.
À cela s’ajoute la grêle, qui peut s’écraser à la vitesse décoiffante de 140 km/h, en fondant très peu, d’où le diamètre supérieur aux « balles de ping-pong » attendu. Et cela sans oublier la pluie, précipitée elle aussi par les vents violents.
Un tableau impressionnant, mais « pas exceptionnel » au sens de la météorologie : « On a eu ça en 2012, 2013, 2014… » Mais pas depuis donc, et surtout pas à cette échelle où une vingtaine de départements sont concernés. Alors prière de rentrer le linge qui sèche, et attention à vos pare-brise.
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