« Un truc de dingue », « je n’avais jamais vu ça » : ils racontent la nuit d’orages [Vidéo]
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La Bretagne, notamment le Morbihan, a été frappée par de violents orages, dans la nuit de samedi à ce dimanche. Des vacanciers racontent ce qu’ils ont vécu.« On a vécu un truc de dingue, mais on s’en sort bien ». Florence, arrivée vendredi en camping-car avec son mari sur la presqu’île de Quiberon, a vécu une nuit agitée en raison des violents orages qui ont frappé la Bretagne, et notamment le Morbihan. « Je peins et j’aime faire des photos, alors lorsque l’on a vu le nuage, j’ai d’abord sorti mon appareil. Pas longtemps, car rapidement on s’est rendu compte qu’il allait se passer quelque chose. Nous n’avons eu plus qu’une idée, c’était de sécuriser l’auvent, faire tenir les vélos ! », raconte-t-elle.
Florence évoque alors le moment où elle n’aura plus le choix que d’aller se réfugier dans le camping-car : « Mon mari qui est pourtant un ancien rugbyman a eu beaucoup de mal à retenir l’auvent. Nous avons des piquets qui ont été tordus. On se souviendra de cette nuit, mais cela ne nous empêchera pas de revenir ! »
« C’était impressionnant et chaotique »Paul, Jo et Thomas venaient de planter leur tente, samedi, à Pluvigner. C’est donc une première nuit de vacances qu’ils ne sont pas près d’oublier : « On a passé une bonne partie de la nuit dehors à essayer de maintenir les poteaux. Un peu d’eau est rentrée. Mais, le moral est bon ! »
« Je n’avais jamais vu cela, explique de son côté l’une des saisonnières du camping d’Hoëdic, dont une partie des campeurs a été évacuée. Nous suivions le tracé de l’orage sur les sites météo. Un premier phénomène orageux a d’abord contourné l’île, mais un second a finalement atteint l’île et le croisement des deux a généré beaucoup de pluie et des vents forts. Et c’est là que la situation s’est aggravée. C’était impressionnant et chaotique ».
«Mes enfants ont été pris de panique»Au camping des Sables Blancs de Plouharnel, des campeurs ont été évacués, mais Rébecca et Ludivine ont « préféré rester sur place pour mettre en sécurité nos affaires. Nous avons également avec nous notre père de 80 ans, et nous n’avons pas voulu être en contact avec d’autre personne susceptible d’être porteur du covid. » Rébecca évoque cette nuit où tout a été très vite : «Nous avons fait des tranchées autour de la caravane. Mes enfants ont été pris de panique. Quand on écoute tous ces coups de tonnerre, c’est très long. Aujourd’hui nous n’espérons que le soleil pour se reposer et sécher nos affaires. J’aime ce camping, c’est ici, que j’ai appris à marcher. »