DIRECT. Le gouvernement "avance", nouvelle rencontre entre ...

Dans son interview au JDD, le ministre démissionnaire de l'Intérieur a dit avoir "parlé avec François Bayrou" qui l'a "rassuré" sur plusieurs questions en dehors du champ de son propre ministère, notamment en ce qui concerne l'éducation sexuelle à l'école.

"Il m'a plutôt rassuré sur ces questions et sur le fait de ne pas introduire l'enseignement de la théorie du genre à l'école", dit-il, soulignant que l'école doit être protégée de "tout militantisme."

En ce qui concerne la fin de vie, Retailleau indique que sa "ligne rouge" serait "qu'un gouvernement dépose un projet de loi."

Dans un entretien accordé au JDD, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a rappelé qu'il ne souhaitait pas trahir ni tromper les Français", mais "mener la politique que veulent" ces derniers, en particulier en ce qui concerne l'immigration s'il était reconduit dans le nouveau gouvernement de François Bayrou.

"Nous avons besoin de mesures législatives et je n'y renoncerai pas", dit-il, appelant entre autres au "rétablissement du délit de séjour irrégulier." "J'ai besoin d'un texte pour réformer l'aide médicale d'État (AME)", ajoute-t-il.

"Je ne cherche pas à installer des marqueurs idéologiques, mais à faire en sorte que la France ne soit pas plus attractive que la moyenne de ses voisins européens qui, les uns après les autres, durcissent leur législation", estime Bruno Retailleau.

Selon lui, s'il conserve on poste de ministre de l'Intérieur, en l'absence d'une nouvelle loi, il serait "en mesure de publier une nouvelle circulaire de fermeté se substituant à la circulaire Valls."

Comme l'a appris BFMTV dimanche matin, le Premier ministre François Bayrou est arrivé tôt dans la matinée à Matignon, tandis que le président de la République Emmanuel Macron a atterri à 7h30, de retour d'Afrique, et est actuellement à l'Élysée.

Une nouvelle rencontre est prévue entre les deux hommes "dans la journée" sans que nous ayons de précisions à cette heure.

François Bayrou commence dans ses fonctions de Premier ministre avec une cote de popularité historiquement basse, selon le baromètre Ifop-Journal du Dimanche, qui mesure à 66% la proportion des Français qui en sont mécontents.

Seulement 34% des personnes interrogées se disent satisfaites ou très satisfaites du nouveau chef du gouvernement.

En remontant jusqu'en 1959 et la nomination de Michel Debré, l'Ifop qui réalise ce baromètre depuis des décennies, n'a pas retrouvé de niveaux d'impopularité aussi élevés pour un Premier ministre immédiatement après sa prise de fonctions.

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Les proches de François Bayrou affirment que le Premier ministre souhaite un gouvernement équilibré politiquement, composé d'un tiers de ministres de gauche, un tiers du centre et un tiers de droite.

Ce gouvernement sera paritaire et s'annonce resserré. Il ne devrait comporter qu'une vingtaine de ministres, contre 36 pour celui dirigé par Michel Barnier.

Les proches de François Bayrou affirment que le Premier ministre souhaite un gouvernement équilibré politiquement, composé d'un tiers de ministres de gauche, un tiers du centre et un tiers de droite.

Parmi les acturls ministres démissionnaires qui pourraient rester figurent Bruno Retailleau à l'Intérieur, Rachida Dati à la Culture, Sébastien Lecornu aux Armées, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères et Geneviève Darrieussecq à la Santé.

Parmi les nouvelels têtes possibles, des rumeurs évoquent l'arrivée de Xavier Bertrand, Pierre Moscovici, François Rebsamen, Élisabeth Borne, Patrick Mignola ou encore Sarah El Haïry.

La piste d'un gouvernement nommé ce dimanche 22 décembre prend de l'épaisseur. Emmanuel Macron rentre dans la nuit de son déplacement en Éthiopie et sera donc présent sur le territoire national demain. Une condition sine qua non à la nomination du gouvernement.

La journée de lundi, date choisie pour le deuil national après le cyclone à Mayotte, ne semble pas adaptée. Tout comme celle de mardi, jour de réveillon de Noël.

Reste donc dimanche, le Premier ministre François Bayrou ayant promis que les Français auraient un nouveau gouvernement "avant Noël".

Le président du groupe LR au Sénat, Mathieu Darnaud, et Laurent Wauquiez, chef des députés de la Droite nationale à l'Assemblée, ont échangé samedi après-midi avec François Bayrou.

François Bayrou a assuré le parti de droite qu’il allait prendre en compte ses 4 priorités: la réduction de la dépense publique, la réaffirmation de l’autorité et la régulation de l’immigration, la revalorisation du travail, des mesures pour les territoires, la décentralisation et une grande loi d’orientation agricole.

Toutefois, Laurent Wauquiez n’entrera pas au gouvernement. "On a évoqué mon cas personnel. La seule configuration possible pour moi, c'était Bercy avec une feuille de route claire, notamment pas d'augmentation d'impôts. Il n’y a pas cette feuille de route. Il m'a proposé autre chose, j'ai décliné", dit-il.

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique.

Alors qu'Emmanuel Macron est de retour dans l'Hexagone ce dimanche, le gouvernement de François Bayrou pourrait être nommé dès aujourd'hui.

En coulisses, les discussions "avancent", notamment avec LR, même si Laurent Wauquiez a refusé un ministère.