Condamnation de Nicolas Sarkozy: le bracelet électronique a été ...
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Nicolas Sarkozy avait été condamné en décembre dernier à un an de prison ferme sous bracelet électronique dans l'affaire Bismuth. Son bracelet lui a été posé ce vendredi 7 février en début d'après-midi.
Nicolas Sarkozy s'est vu poser son bracelet électronique ce vendredi 7 février en début d'après-midi, a appris BFMTV du parquet de Paris. L'ancien président français avait été définitivement condamné le 18 décembre dernier à un an de prison ferme aménagée sous bracelet électronique dans l'affaire Bismuth "pour corruption de magistrat et trafic d’influence par une personne dépositaire de l’autorité publique".
L'ancien président de la République pourra sortir de chez lui entre 8h et 20h, avec une permission jusqu'à 21h30 les lundis, mercredis et jeudis, précise le parquet. Soit les jours où il comparaît depuis le 6 janvier devant le tribunal de Paris dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007. Et ce, jusqu'au 10 avril.
Sarkozy renonce à "tous ses engagements internationaux ou de représentations"
Nicolas Sarkozy a renoncé devant la justice à "tous ses engagements internationaux ou de représentations", notamment liés à son statut d'ancien président de la République, nous indique une source judiciaire. Cela signifie par exemple qu'il n'assistera pas aux cérémonies comme les festivités du 14 juillet - même si c'est en journée pendant ses heures autorisées de sortie.
Selon nos informations, l'ancien président a également fait le choix de renoncer à demander une libération conditionnelle, et donc pouvoir se faire retirer son bracelet, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu'il a depuis le 28 janvier. Toujours selon cette source, il estime que cela aurait été mal compris par l'opinion publique. Il a toutefois le droit d'aller à l'étranger pour son travail avec accord du juge d'application des peines.
Cette sanction est inédite pour un ex-chef de l'État. Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d'avoir utilisé son avocat Thierry Herzog et un haut magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert pour obtenir illégalement des informations et tenter d'influer dans l'affaire Bettencourt. Et ce, en échange d'un "coup de pouce" promis pour un poste honorifique à Monaco.
Le juge d'application des peines (JAP) avait fixé au 7 février le début d'exécution de la peine sous bracelet électronique lors d'un entretien le 28 janvier dernier.
Maxime Brandstaetter et Alexandra Gonzalez avec Juliette Brossault