Thèmes d'actualité fermer

Coronavirus : lassé par les mesures restrictives, Nicolas Bedos lance un appel à la rébellion et provoque un t

Coronavirus  lassé par les mesures restrictives Nicolas Bedos lance un appel à la rébellion et provoque un t
Le réalisateur Nicolas Bedos a publié un texte appelant à "vivre, quitte à mourir" sur les réseaux sociaux, en exhortant à mener une vie sans les gestes sanitaires qui font partie de notre quotidien depuis...

l'essentiel Le réalisateur Nicolas Bedos a publié un texte appelant à "vivre, quitte à mourir" sur les réseaux sociaux, en exhortant à mener une vie sans les gestes sanitaires qui font partie de notre quotidien depuis l'apparition de la pandémie de coronavirus. Un texte salué par certains et décrié par d'autres, notamment par le ministre de la Santé Olivier Véran qui n'a pas hésité à adresser une réponse cinglante à l'acteur français.

"Bon, allez, soyons francs : Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements", commence Nicolas Bedos dans un texte sur fond noir, publié sur Twitter ce jeudi 24 septembre. En quelques heures seulement, le réalisateur a suscité des milliers de réactions d'internautes en appelant à "vivre, quitte à mourir", malgré la crise du coronavirus.

"Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales, exhorte par exemple le fils de Guy Bedos. Nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). On arrête d’arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance. On se retire de la zone grise. Ce n’est pas la couleur de nos cœurs", poursuit-il.

Des réactions divisées

Un message jugé "irresponsable" et "criminel" par certains internautes, ou au contraire porteur d'espoir pour d'autres. "On ne dit pas que cette saloperie de Covid-19 n'est pas grave mais qu'on nous infantilise à tort sous de faux prétextes", défend par exemple un commentateur. "Faudra (sic) dire ça aux familles des morts, aux vivants avec des séquelles lourdes et aux fragiles... j'en fais partie et j'ai pas envie de finir en réa à cause d'imbéciles qui prônent la liberté de câlins", tacle un autre.

Merci @nicolasbedos1 pour ce texte qui donne un peu d'oxygène à notre liberté de penser dans ce climat délétère qu'on nous impose sous de fallacieux arguments. On ne dit pas que cette saloperie de #COVID19 n'est pas grave mais qu'on nous infantilise à tort sous de faux pretextes

— mictis \ud83c\udfad (@mictis69) September 24, 2020

Ne pas laisser mourir du manque d amour, je suis complètement d accord... C est juste un choix... Tant que on protège ceux qui ne le partage pas....

— Cat de boboche (@GADA94085587) September 24, 2020

Faudra dire ça aux familles des morts, aux vivants avec des séquelles lourdes et aux fragiles...j'en fais partie et j'ai pas envie de finir en réa à cause d'imbéciles qui prônent la liberté de câlins. Qques temps à faire attention, valent largement une vie.

— Blandine (@Blandine1971) September 24, 2020

On vit très bien en portant un masque ds les transports en commun ou dans les endroits bondés. Et en prime on ne contamine personne, ce faisant on évite de faire mourir des gens. Trop dur à comprendre ou...?

— Ze JeanPat (@Marminau) September 24, 2020

Le ministre de la Santé Olivier Véran a également réagi aux propos de l'acteur français, déclarant devant la commission d'enquête au Sénat : "Vivre quitte à en mourir, c'est une phrase à l'emporte-pièce qu'on peut lancer sur un blog, sur un compte Instagram. On peut faire un effet de tribune ou c'est peut être un exutoire personnel".

"Je pourrai comprendre ce type de réflexion, si elle emportait des conséquences sur sa seule santé. On ne peut pas imposer aux gens de prendre soin d'eux malgré eux, mais on peut imposer aux gens de prendre soin des autres malgré eux", a ajouté le ministre. "Une société qui déciderait de faire l'impasse sur ses vieux, une société qui déciderait de faire l'impasse sur ses fragiles, sur ses précaires et sur des morts évitables, ce n'est pas une société dans laquelle j'ai été élevé et dans laquelle j'ai envie d'éduquer mes enfants".

Ce message intervient en pleine polémique après l'annonce de nouvelles mesures par le gouvernement mercredi 23 septembre, et notamment la fermeture des bars et des restaurants dans les "zones d'alerte maximale" (Marselle, Aix-en-Provence, Guadeloupe) et un couvre-feu à 22h pour ces établissements dans les "zones d'alerte renforcée", dont Toulouse fait partie.

Shots similaires
  • día 15366  Señor y señora Adelman Nicolas Bedos critica review cine análisis
Nouvelles archives
  • Carla Ginola
    Carla Ginola
    Danse avec les stars : qui sont les premiers candidats éliminés ?
    7 Oct 2018
    1
  • Covid Chine
    Covid Chine
    Covid-19 : la Chine assure que ses données sont transparentes
    29 Déc 2022
    16
  • France Croatie 2020
    France Croatie 2020
    Football : les Bleus s'imposent face à la Croatie sur le même score qu'en finale du mondial (4-2)
    8 Sept 2020
    1
  • Simon Yates
    Simon Yates
    Tour de France, 15e étape : Pinot domine, Simon Yates l'emporte, Alaphilippe faiblit
    21 Juill 2019
    1
  • Benedetto
    Benedetto
    PSG-OM : le but refusé de Benedetto "n'aurait pas dû l'être", reconnaît Garibian
    14 Sept 2020
    4
  • Niger actualités
    Niger actualités
    Niger : les dirigeants des pays de la Cédéao se réunissent jeudi à ...
    7 Aoû 2023
    11