Nick Kyrgios, plus calme et sérieux que jamais, se lance vers le défi Rafael Nadal en demi-finales de Wimbledon

Après le tonitruant « Je fais ce que je veux » à ceux qui lui avaient fait remarquer lundi qu'il ne respectait pas tout le dress code en vigueur ici, il était temps hier de célébrer l'esquisse d'une mue pour ce Kyrgios (40e), qui rentre désormais sagement à la maison boire un verre de vin et savourer le repas préparé par papa. « Je suis tellement fier. C'est fou comme les choses peuvent changer, racontait l'Australien. Être demi-finaliste à Wimbledon, c'est un accomplissement spécial pour tout le monde, mais je pense surtout pour moi. Si vous aviez demandé à quelqu'un si j'étais capable d'y aller, je pense que tout le monde aurait probablement dit : "Non, il n'a pas la capacité mentale, il n'a pas la capacité physique, il n'a pas la discipline..." J'ai presque commencé à douter de moi avec tout ce trafic entrant et sortant de mon esprit. Et là, je me suis assis sur la chaise après la victoire et j'ai tout absorbé. Mais en même temps, j'ai l'impression que je ne veux pas non plus m'arrêter à ce stade... »