Nice : une attaque au couteau dans une église ce dimanche matin

L'église Saint-Pierre d'Arène a été le théâtre d'une attaque au couteau ce dimanche en milieu de matinée à Nice. Un homme a attaqué le prêtre et une femme avec un couteau avant d'être interpellé. Les victimes sont blessées mais leurs jours ne sont pas en danger. Le maire de Nice Christian Estrosi est sur place. 

Cette agression a eu lieu peu avant le début de la cérémonie vers 10h30.  Un homme armé d'un couteau a foncé sur le père Christophe. Il est blessé et son pronostic vital n'est pas engagé, notamment grâce à l'intervention d'une religieuse, la sœur Marie-Claude, qui se serait interposée. Elle est aussi blessée à la main et prise en charge par les pompiers.  

L'agresseur a été immédiatement interpellé conjointement par la police municipale et nationale. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'un homme né en 1991 dans le Var à Fréjus. Il a une trentaine d'années et vit à Nice. "À priori nous sommes sur l'acte d'un déséquilibré", a déclaré le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez. Selon les autorités il est suivi pour des troubles psychiatriques et n'a aucun antécédent judiciaire. Il n'est pas non plus fiché. Au moment de son interpellation il a déclaré aux policiers être de confession juive. Il a aussi très vite justifié son acte. Selon le ministère de l'intérieur, il dit avoir voulu "tuer Emmanuel Macron" en ce jour d'élection mais que finalement il s'est rabattu sur une église. 

Le maire de Nice Christian Estrosi a déclaré que ce geste pourrait être prémédité puisque, selon l'élu, le suspect a acheté un couteau de sept cm de long il y a quelques jours. Toutefois "la prudence s'impose" rappelle le Procureur de la République de Nice. L'enquête se poursuit donc pour éclaircir les motivations de cet individu.  Elle est confiée à la police judiciaire et est ouverte pour "tentative d'homicide volontaire" et "violence avec arme".  Des témoins doivent être entendus par les enquêteurs. Une cellule psychologique est mise en place pour les fidèles présents au moment de cette agression.