DIRECT. Incendie à Nice: sept personnes mortes, Gabriel Attal et ...

Le président de la République, actuellement à Woodstock en Angleterre pour la réunion de la Communauté politique européenne, a une nouvelle fois fait part de "son émotion" après cet incendie. "Nous sommes tous choqués par le nombre de victimes et cette situation."

"Évidemment, la justice fera son travail pour établir toute la vérité sur les faits", a-t-il lancé devant les journalistes.

Le chef de l'État a eu une pensée pour "toutes les victimes et leurs familles", et insiste sur le soutien de la Nation auprès des Niçois, "après cette nouvelle tragédie, une fois encore".

L'ancienne ministre de la Santé et de la Solidarité des Comores, Loub Yacout Zaïdou, s'est exprimée à la suite de l'incendie mortel de Nice.

"J'ai appris avec beaucoup de peine le décès de nombreux Comoriens dans un incendie qui a eu lieu la nuit dernière", écrit-elle sur X. Elle évoque une famille originaire de Mohéli, l'une des îles principales de l'archipel.

"Tous les habitants du quartier des Moulins se soutiennent. Il y a une très grande solidarité", s'est exprimé Nourredine Debbari, président de l'association de quartier Nice Moulin solidarités Alpes-Maritimes.

Il se dit très triste mais également "très en colère", depuis qu'il a appris que l'enquête penche pour la piste criminelle. La famille était très connue et engagée dans le quartier, habitant aux Moulins depuis "quatre, cinq ans". "Un des enfants était entraîneur à l'AS Moulins, le club du quartier."

L'association et les habitants se tournent également vers les sinistrés. "On sait que psychologiquement ça va être très compliqué."

Emmanuel Macron s'est exprimé sur le réseau social X en milieu de matinée. "Nos pensées vont aux proches des victimes", a-t-il écrit.

"Nous sommes à leurs côtés et aux côtés de tous les Niçois. Unis", a-t-il poursuivi.

Il remercie également les secours et les services de l'État pour leur intervention.

Au micro de BFM Nice Côte d'Azur, en direct du palais Nikaïa où sont pris en charge les sinistrés de l'incendie, Anthony Borré confirme l'existence d'images de vidéosurveillance montrant des personnes "cagoulées" entrant dans l'immeuble avant que l'incendie ne se déclare.

"Ils sont repartis ensuite (en véhicule, NDLR) en direction de l'autoroute", ajoute-t-il.

"Ces images ont été bien entendu fournies aux enquêteurs et je ne doute pas qu'elles sont déterminantes pour faire avance l'enquête".

"Ça m'a fait vraiment mal au cœur", témoigne Marie, une amie de la mère de la famille, au micro de BFM Nice Côte d'Azur. Elle a été mise au courant de l'incendie mortel à 7 heures, par téléphone. "C'est quelqu'un qui était très gentille. Ça m'affecte beaucoup."

Habitante des Moulins, quartier populaire de Nice en proie à un important trafic de stupéfiants, Marie semble lassée des drames qui s'accumulent dans le quartier.

"Qu'est-ce qu'on peut faire dans le quartier où on vit... Si ce n'est pas les incendies, c'est les coups de feu."

"On vit avec. Franchement on est dépassé", conclut-elle le cœur lourd.

Le maire de Nice confirme sur BFMTV disposer d'images qui démontrent "très clairement qu'il y a eu des gens cagoulés qui, un peu avant 3 heures du matin, ont dispersé de l'essence dans la cage d'escalier, qui a pris feu".

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"C'est l'émotion qui domine chez tous les Niçois", a réagi Christian Estrosi, maire de Nice, sur BFMTV. "Nous sommes particulièrement bouleversés."

"Il s'agit d'une famille que je connaissais très bien, depuis très longtemps", a-t-il ajouté.

Il confirme la prise en charge de la trentaine de personnes évacuées.

Alors que la piste criminelle est toujours privilégiée, des sources concordantes ont indiqué que les enquêteurs étaient désormais à la recherche de l'identité d'un ou des auteurs présumés de l'incendie.

À ce stade, toujours selon des sources concordantes, l'enquête penche pour un feu qui a pris dans la cage d'escalier plus bas dans l'immeuble, et c'est ensuite un appel d'air qui aurait provoqué l'embrasement de l'appartement.

Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur démissionnaires Gabriel Attal et Gérald Darmanin vont se rendre à Nice à la mi-journée, a indiqué Matignon. Selon nos informations, ils devraient arriver sur place entre 11h30 et 12h30.

De nombreux élus locaux ont fait part de leur tristesse depuis l'annonce de la mort de sept personnes lors de l'incendie.

Charles Ange Ginésy, président du département des Alpes-Maritimes, se dit "sans voix et dans une tristesse infinie". Christelle D'Intorni, récemment réélue députée, a indiqué être "horrifiée". " De tout cœur avec ces familles endeuillées et ravagées par cette effroyable catastrophe", a-t-elle écrit sur Facebook.

Christian Estrosi, Éric Ciotti ou encore Renaud Muselier se sont également exprimés après le drame. Tous ont également salué le travail et le courage des sapeurs-pompiers.

Le laboratoire de police scientifique de Marseille est sur place aux côtés des policiers techniques et scientifiques afin de procéder à des relevés et confirmer ou non la piste criminelle.

Ils n'ont pas encore pu se rendre directement dans l'appartement sinistré, les pompiers procédant encore à la sécurisation du site.

Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice, s'est rendu sur place ce matin. Il confirme que les images de vidéosurveillance montrent trois personnes cagoulées en train de s'introduire dans l'immeuble pendant la nuit.

Hugues Moutouh a confirmé que la famille victime de l'incendie est d'origine comorienne. "La communauté comorienne de Nice est endeuillée", a posté la Tribune des Comores sur Facebook tôt ce matin.

Toujours sur le même réseau social, la page "Ortega Live Media" ajoute que la famille est plus précisément "de Mohéli", l'une des quatre îles principales de l'archipel des Comores.

"Il y a eu des scènes d'une extrême violence", a déclaré à son tour le directeur du SDIS des Alpes-Maritimes René Dies. Quatre policiers ont été choqués par le drame, après avoir assisté aux défenestrations de deux personnes, confirme la préfecture.

"Le bilan aurait pu être bien plus grave", insiste René Dies, en évoquant le sauvetage de cinq personnes qui se trouvaient au bord des fenêtres. "Notamment un couple avec un enfant. On les a sortis, ils étaient prêts à se jeter."

"On a véritablement sauvé cinq vies", répète le directeur du SDIS, notamment grâce à l'utilisation de trois grandes échelles.

Hugues Moutouh indique que "vraisemblablement, le départ de feu n'est pas au 7e étage", là où l'appartement en feu se situe, mais "plus bas dans la cage d'escalier".

"Les personnes qui ont survécu sont celles qui étaient au plus proche de la façade et qui ont pu être extraite", a ajouté le préfet des Alpes-Maritimes, ému, sur BFMTV.

Les deux personnes qui se sont défenestrées se sont "accrochées à leurs matelas", a-t-il précisé. L'une d'entre elles étaient un adolescent de 17 ans, mort lors de sa défenestration. "On est tous sous le choc (...). On est très émus."

Selon un témoignage qui lui a été parvenu, "la mère de famille a été prévenir ses enfants pour les mettre à l'abri et elle est repartie dans le brasier pour aller chercher ses trois petits. Elle n'est pas revenue."

Au micro de BFMTV, Hugues Moutouha a indiqué que les trois enfants morts étaient âgés de 5, 7 et 10 ans. Les autres victimes sont un adolescent de 17 ans, deux femmes et un homme.

En dépit du bilan lourd, "je veux saluer les forces de secours qui sont intervenues rapidement (...) et qui ont permis d'extraire des flammes cinq personnes".

Le procureur de la République de Nice Damien Martinelli a ouvert une enquête de flagrande d'incendie volontaire ayant entraîné la mort. "On part sur un incendie criminel", a insisté le magistrat.

Des experts scientifiques vont venir sur place, a-t-il ajouté. La DIPN 06 a été saisie.

Trois enfants, un adolescent et trois adultes sont morts dans l'incendie de l'appartement, a détaillé le procureur de la République de Nice. L'adolescent, âgé de 17 ans est mort après s'être défenestré.

Un homme de 47 ans s'est également défenestré et est aujourd'hui grièvement blessé, ajoute le préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh.

Le préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh a précisé qu'au moment de l'incendie, "il y avait 10 personnes à l'intérieur" de l'appartement. Toutes sont de la même famille ou ont des "liens familiaux".

Le procureur de la République de Nice a indiqué qu'à ce stade de l'enquête, la piste "criminelle" était privilégiée.

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La ville de Nice a ouvert une cellule de crise à la salle Nikaia, près du lieu de l'incendie pour accueillir les familles évacuées de l'immeuble où s'est déclaré l'incendie.

"Il va y avoir des relogements", assure l'adjointe au maire Anne Ramos sur BFMTV.

Sur BFMTV, Iftahu Toliha explique que le père, qui s'était réfugié sur le balcon, a decidé de descendre et il a été suivi par un de ses enfants. Une des personnes qui a survécu lui a raconté qu'alors, "les deux sont tombés par terre".

"Je félicite les pompiers, ils sont arrivés très tôt, c'est grâce à eux que les deux personnes ont été sauvées."

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur démissionnaire, confirme la mort d'au moins trois jeunes enfants parmi les sept victimes sur son compte X.

Iftahu Toliha, ami de la famille, a été appelé sur place dans la nuit et a constaté l'appartement en feu.

"Aussitôt que je suis arrivé, j'ai vu les pompiers sur place", raconte-t-il à BFMTV. "Ils ne pouvaient rien me dire, ils m'ont juste dit qu'il y avait deux personnes qui avaient survécues."

L'une d'entre elles, lui explique alors que lorsqu'elle dormait, "sa maman est entrée dans la chambre et lui a dit qu'il y avait le feu". "Ils sont sortis sur le balcon, mais ils n'avaient pas les moyens de sortir hors de l'appartement."

D'après Iftahu Toliha, quatre personnes se sont réfugiées sur le balcon: le père, le fils aîné, et deux des personnes qui ont survécues.

Anne Ramos a confirmé à BFMTV que le feu était désormais éteint à 7 heures ce matin. Le feu ne s'est, "a priori", pas propagé dans les autres appartements, indique l'adjointe au maire, mais la cage d'escalier reste inaccessible.

Les 33 personnes évacuées seront reloger, assure-t-elle.

Selon Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, au moins une des victimes est un enfant.

Le maire de Nice, Christian Estrosi, indique à son tour sur X que "plusieurs enfants pourraient être parmi les victimes".

Sur BFMTV ce matin, Anne Ramos, 2e adjointe au maire de Nice, précise "qu'il semblerait" que les victimes soient "une famille entière", "une seule et même famille au dernier étage de l'immeuble".

Le bilan des pompiers fait état de deux blessés en urgence relative et un troisième en urgence absolue. Ce dernier a été transporté à l'hôpital Pasteur 2.

Par ailleurs, les pompiers ont sauvé trois personnes par la grande échelle et mis en sécurité 33 habitants.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'incendie mortel survenu cette nuit dans le quartier des Moulins à Nice. Un violent feu d'appartement s'est déclaré aux alentours de 2h30, dans un immeuble rue de la Santoline, faisant au moins sept morts, selon les sapeurs-pompiers.