Nice-Saint-Etienne: ce qu'il s'est dit dans le vestiaire stéphanois ...

Humiliés 8-0 à Nice ce vendredi, les Stéphanois ont tenu une mini réunion de crise dans le vestiaire de l'Allianz Riviera pour tirer la sonnette d'alarme après un début de saison plus que délicat.

Un vendredi noir. Après la débâcle face à Nice en ouverture de la 5e journée de Ligue 1 (8-0), toute la direction de l'ASSE était présente dans le vestiaire. L'entraîneur Olivier Dall'Oglio, Huss Fahmy Kilmer Group et le directeur sportif Loïc Perrin ont chacun pris la parole. Après une telle humiliation, des messages ont été envoyés aux joueurs : il y a de la honte. Il faut que ça serve de leçon. Il faut s'en souvenir. Ce sentiment terrible ne doit jamais revenir. Le groupe doit se remettre en question. Une faillite collective a été évoquée. Voilà en substance ce qu'a dit la direction de l'ASSE à son groupe.

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"On est tous responsables, y compris moi", a lancé le coach à la pause alors que le score était déjà très, très lourd (6-0). Loïc Perrin a soutenu Olivier Dall'Oglio devant les joueurs à la fin du match. Une séance de travail est prévue dès demain au lieu d'un simple décrassage.

Les excuses de Dall'Oglio

"Il y a un sentiment de honte, on n'est pas fiers de ce qu'on a produit, moi le premier", a avoué le coach stéphanois en conférence de presse. "On est ensemble, on sait que ça va être compliqué. On est passé à travers, on a oublié les bases. Le premier responsable reste moi, je pensais qu'on pouvait rééditer l'exploit contre Lille. Aujourd'hui, je comprends la réaction des supporters, je m'en excuse auprès d'eux. Aujourd'hui, on n'a pas été à la hauteur."

Et de poursuivre : "On sait que la saison sera difficile, on manque de beaucoup de choses", a poursuivi Olivier Dall'Oglio, qui évoque "un retour sur terre très rapide et brutal" après le succès face à Lille la semaine passée. "On va travailler sur le match de Nantes et trouver des explications. Je vais me servir de ce match pour l'avenir", a conclut le technicien des Verts, qui devra trouver les bons mots pour remobiliser un groupe à l'agonie et déjà en grand danger pour éviter de faire l'ascenseur en fin de saison.