L'ex-épouse du rappeur Nekfeu l'accuse de viols et de violences ...
« Elle vit un enfer », déclare l’avocate de l’ex compagne du rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras. Maître Florence Fekom a ainsi confirmé auprès de l’Humanité, lundi 4 novembre, que l’ex-épouse de la célébrité dénonce des faits de violences psychologiques, sexuelles et physiques. « Elle a besoin de dénoncer ces faits car elle se sent en danger. Elle souhaite être protégée par la justice », explique-t-elle. « Des faits de viols » perpétrés à l’encontre de la victime présumée « à plusieurs reprises » sont notamment dénoncés, indique l’avocate dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, dont elle confirme être à l’origine. Au total, les faits se seraient déroulés pendant la durée de la relation, soit près de 4 ans. Pour l’heure, la victime présumée souhaite rester anonyme.
« Elle déclare l’avoir quitté alors qu’elle était enceinte pour se protéger et protéger leur enfant à naître. Elle s’est retrouvée alitée à son cinquième mois de grossesse », précise son conseil dans le communiqué. « Après des années vécues dans le silence et la peur, elle ne dispose plus d’autre choix que de partager cette affaire publiquement, au vu du traitement judiciaire différencié dont elle pâtit depuis plusieurs mois », poursuit-elle.
« Madame est terrorisée »
Maître Florence Fekom a expliqué à l’Humanité que sa cliente a dénoncé les faits une première fois en décembre 2022 dans un commissariat. Elle affirme, qu’à l’époque, celle-ci avait été entendue lors d’une première audition mais qu’elle « ne voulait pas aller plus loin car elle était terrorisée ». Par la suite et « à plusieurs reprises », la victime présumée a été, selon son conseil, « très mal reçue » par les services de police du 11e arrondissement de Paris. « Raison pour laquelle elle veut être interrogée aujourd’hui par un autre commissariat. » En juin 2024, elle aurait communiqué des éléments par courrier au parquet « permettant d’étayer » ses déclarations.
« Madame est terrorisée. Elle souhaite que la plainte soit déposée dans de bonnes conditions », confie l’avocate. Et d’ajouter : « Il s’agit du traitement réservé par la justice aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Et cela pose d’autant plus de difficultés quand la personne est célèbre. »
Quelques heures plus tard, un communiqué signé de l’artiste, diffusé notamment par une avocate, Me Maria-Alex Kanu Bernard, et l’entourage du rappeur, dénonce « des accusations déjà classées sans suites par la justice », dans le contexte d’un divorce où la garde de leur enfant a été confiée au père.
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