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RFI
Explosion à Beyrouth: Hassan Diab refuse de comparaitre devant le procureur qui l'a inculpéAu Liban, le Premier ministre démissionnaire, Hassan Diab, a refusé ce lundi d'être interrogé par le procureur Fadi Sawan, qui l’a inculpé la semaine dernière pour négligence et manquement dans le cadre de l’enquête sur l'explosion du 4 août au port de Beyrouth. Ce drame, on s’en souvient, avait fait 200 morts, plus de 6 500 blessés et détruit une partie de la capitale libanaise. Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul KhalifehDans la foulée de son inculpation la semaine dernière, Hassane Diab avait affirmé que ce n’était pas sa personne qui était visée, mais la fonction de Premier ministre, attribuée à un sunnite dans le système confessionnel libanais.Cette défense, qui joue sur la fibre confessionnelle, a payé. La communauté sunnite a fait bloc derrière lu. Les anciens Premiers ministres, le mufti de la République, la plus haute instance religieuse sunnite du pays, et de nombreuses personnalités politiques de cette communauté se sont dressées, comme un rempart, pour refuser ce qu’elles estiment être « une atteinte » au poste de chef du gouvernement.Rappelant qu’il avait déjà répondu en août aux questions du procureur Fadi Sawan, Hassan Diab estime que son inculpation viole les dispositions de la Constitution. La loi prévoit en effet que les présidents, les chefs de gouvernement, les ministres et les députés ne peuvent être jugés que par une Cour spéciale créée par le Parlement.Le procureur Fadi Sawan a fixé une autre date, vendredi prochain, pour entendre le Premier ministre. Mais il y a peu de chance que Hassan Diab change d’avis d’ici là.Le ministre de l’Intérieur, également un sunnite, a annoncé qu’il refuserait de procéder à l’arrestation de Hassan Diab si le procureur Fadi Sawan l’ordonnait.