Mylène Farmer : les costumes de sa tournée « Nevermore ...

Cette année, Mylène Farmer a renoué avec son public en partant sur les routes de France dans le cadre de sa tournée baptisée Nevermore. « Il n’y a pas d’expérience plus intense sur le plan affectif que de partager ses émotions avec un public aussi immense. Immense en nombre, bien sûr, mais également dans son cœur et sa fidélité », avait assuré l’artiste de 63 ans auprès de Paris Match, à la suite de sa dernière date au Stade de France. Naturellement, l’interprète de Pourvu qu’elles soient douces a une nouvelle fois gâté ses fans avec un show exceptionnel et riche, mais aussi des costumes qui les ont laissés bouche bée.

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« Elle est comme un joyau »

Pour cette tournée d’exception, Olivier Theyskens, bien connu des admirateurs de Mylène, a pris le relais de Jean Paul Gaultier, qui avait signé les costumes de nombreux autres concerts de la chanteuse avant de prendre sa retraite en janvier 2020. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le styliste belge a succédé avec brio au grand couturier français. Interrogé par nos confrères de France 2, samedi 2 novembre 2024, dans le cadre du reportage Mylène Farmer, l’ombre et la lumière, diffusé au cours de l’émission 20h30 le samedi, Olivier Theyskens a d’ailleurs accepté d’en dire plus sur ce qui l’a guidé pour imaginer les tenues de lumière de l’artiste énigmatique.

« Mylène avait quelques mots très précis et qui sont restés jusqu’au bout. L’idée du corbeau. L’envie de faire revenir Libertine. Si on pense à Libertine, on revoit le look XVIIIᵉ siècle. Ensuite, on passe à Sans contrefaçon avec un jeu autour du carreau qui est aussi un hommage aux costumes de Thierry Mugler de la tournée de 1989 », a d’abord confié celui qui a été le directeur artistique de Rochas ou encore de Nina Ricci. Il s’est ensuite penché sur le costume rouge de Mylène Farmer, porté avec une veste à col mao, un short brillant et des cuissardes en vinyle lors de sa performance sur son titre Désenchantée : « On a imaginé ce look rouge qui est une cristallisation de rouges extrêmement lumineux. Donc, elle est comme un joyau. Et elle est entourée de danseurs qui sont, quant à eux, dans des tenues beaucoup plus victoriennes avec des masques de corbeaux. Finalement, Nevermore, c’est un petit peu un retour aux sources de certains fondamentaux de l’univers de Mylène. »