Concerts annulés au Stade de France : les fans de Mylène Farmer ...
Dans le paysage musical français, Mylène Farmer est une artiste à part. Depuis près de 30 ans, la chanteuse s’appuie sur une communauté de fans fidèles et inconditionnels. Alors, quand l’artiste donne une série de concerts en France, les places s’écoulent en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Deux shows de Mylène Farmer étaient programmés au Stade de France, ces vendredi et samedi. Deux soirées évènements que les fans n’auraient ratées pour rien au monde. Et pour être sûres de profiter du spectacle à une place préférentielle, plusieurs dizaines d’entre eux campaient depuis une semaine devant les portes de l’enceinte de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Une semaine que ces fans absolus faisaient le pied de grue sur le bitume. Rien ne semblait pouvoir les décourager, personne ne pourrait les dissuader sauf peut-être... un escadron de police.
"On entend Mylène répéter"La rumeur d’une annulation a commencé à courir ce vendredi. Les fans ont d’abord refusé d’y croire. "Arrêtez de briser nos rêves, vous dites n’importe quoi. On entend Mylène répéter", tentait de se convaincre une fan aux propos relayés par Le Parisien.
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Au fil des minutes le déni a fait place à l'implacable réalité, le doute n’était plus permis. C’est la police - haut-parleur à la main - qui est venue confirmer la mauvaise nouvelle. Plusieurs véhicules de police ont débarqué devant le Stade de France en fin d’après-midi. Message ont ne peut plus clair : concerts "annulés pour des raisons de sécurités évidentes pour tous", précise une policière. L’"évidence" en question tient au contexte d’émeute dans laquelle la France est plongée depuis le décès tragique du jeune Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine).
"Mais oui bien sûr ! Putain...", lâchent des "campeurs" dépités.
Après le camping, la déprimePour eux c’est la douche froide. Après des jours de patience – parfois dans la chaleur étouffante – ils doivent remballer tentes et duvets et se résigner à rentrer à la maison alors qu’ils touchaient au but. Les nerfs lâchent, les larmes coulent.
Et pour certains, la maison n’est pas au coin de la rue... "On était venus exprès de Mexico" confient des fans en pleine déprime.
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