Affaire Morandini : "Nous avions affaire à un prédateur", assure l'avocat d'un plaignant
l'essentiel Alors que Jean-Marc Morandini a été condamné à un an de prison avec sursis pour "corruption de mineurs", l'avocat d'un des plaignants Me Francis Szpiner a qualifié l'animateur de "prédateur" auprès de nos confrères de BFMTV.
L'animateur télé Jean-Marc Morandini a été condamné à un an de prison avec sursis ce lundi 5 décembre à Paris pour des faits de "corruption de mineurs" commis sur trois adolescents entre 2009 et 2016, lors d'échanges électroniques à caractère sexuel et d'un casting à son domicile.
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De son côté, Me Francis Szpiner, avocat d'une victime et de l'association La voix de l'enfant s'est réjoui que "Jean-Marc Morandini qui contestait les faits et était dans le déni ait été reconnu coupable par un jugement motivé". L'homme qui défend un des plaignants membre de l'association La voix de l'enfant a assuré auprès de BFMTV que l'animateur était "dans le déni".
"Humour" et "jeu virtuel""Je maintiens que nous avions affaire à un prédateur. Nous avions quelqu’un qui avait organisé un faux casting d’un film qu’il voulait faire mais dont il n’avait acheté ni les droits, sans scénario, sans réalisateur, à son domicile et sans témoin pour obliger un jeune homme à se masturber devant lui", a ajouté l'avocat.
Pour rappel, l'animateur a également écopé d'une obligation de soins. Lors de son procès, il avait reconnu une "imprudence" mais s'était défendu en invoquant une forme d'"humour" et un jeu "virtuel". Ses conseils avaient plaidé la relaxe, fustigeant un "lynchage médiatique". L'animateur a fait appel de sa condamnation.