Montpellier-Lens : le «RCL express», Agbonifo «hyper-sub», un ...
À l’issue de la victoire autoritaire des Sang et Or en ouverture de la 20e journée de Ligue 1 vendredi soir, à Montpellier (0-2), découvrez ce qui a plu... et déplu à notre rédaction.
TOPS
Le RCL n’a pas perdu de temps
Seulement 34 secondes de jeu ont suffi aux Sang et Or pour gifler d’entrée les Pailladins. Les hommes de Will Still ont démarré pied au plancher, emmenés par leur duo offensif infernal M’bala Nzola- Goduine Koyalipou. Le premier a notamment ouvert le score pour les Artésiens (1e). Les deux compères offensifs ont réalisé un très bon match, mettant au supplice la défense héraultaise par leurs mouvements incessants.
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Jeremy Agbonifo «hyper-sub»
Une entrée en jeu dont il se souviendra. En inscrivant le second but de son équipe (61e), le jeune attaquant lensois (19 ans) a signé la sortie de banc la plus efficace de la saison. Le Suédois a mis à peine une minute pour trouver le chemin des filets après avoir pénétré sur la pelouse. Symptomatique de la superbe forme offensive nordiste du soir.
Les Sang et Or foncent vers l’Europe...
En dictant leur loi à la Mosson, les Artésiens se hissent dans la zone Europe, à la 5e place. Les Lensois ont, provisoirement, dépassé leurs rivaux lillois et confirment leur retour en force avec un deuxième succès consécutif en championnat.
... et raffole des «proies faciles» en déplacement
Il fallait s’y attendre à cette solide victoire lensoise. Depuis le début de saison, les joueurs de Will Still ne sont inclinés qu’une seule fois hors de Bollaert (contre le PSG...) pour cinq victoires et cinq matches nuls sur leurs onze déplacements. Impressionnant. En plus de cela, les Sang et Or sont friands des équipes mal classées. Sur leurs 33 points cumulés, les Nordistes en ont récolté 22 contre les six dernières formations du classement. Lens n’a pas l’habitude de se prendre les pieds dans le tapis. C’est là où la différence se fait à la fin de saison pour les cadors du championnat. Le RCL assure face aux plus faibles.
FLOPS
Andy Delort manque son retour
On l’attendait, il n’a finalement pas brillé. Pour son retour dans l’Hérault, l’avant-centre pailladin a traversé cette rencontre tel une bouteille à la mer. Cela serait cruel de lui en vouloir à tel point l’Algérien était esseulé sur le front de l’attaque du MHSC et sevré de bons ballons, au côté de son compère Mousa Al-Tamari. L’ancien Niçois n’a pu se mettre en lumière que sur deux petites têtes qui n’auront pas vraiment inquiété le gardien nordiste. Des miettes.
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Téji Savanier n’y était pas
Quand le meneur de jeu héraultais n’est pas dans son match, Montpellier souffre. C’est ce qu’il s’est passé vendredi soir. Le cœur du MHSC a vécu un match très compliqué, absorbé par l’intense activité de l’entrejeu lensois. Le Montpelliérain n’a pu faire parler sa qualité technique et alimenter ses attaquants de belles offrandes. Le n°11 de la Paillade a, en plus de cela, perdu des ballons faciles et inhabituels, symptomatique de son impuissance face aux Lensois. Un match à oublier pour le métronome héraultais.
Un arbitrage atterrant
Encore un match qui met en lumière l’incompétence de certains arbitres français. Même si monsieur Dechepy n’a pas signé bourde sur bourde à chaque minute de la rencontre, l’homme en noir a complètement déraillé en fin de seconde période. Ce dernier a, d’abord, expulsé de manière lunaire et invraisemblable les deux entraîneurs, Will Still et Jean-Louis Gasset, pour une légère brouille entre les deux techniciens, qui ont préféré en plaisanter. Les coachs nordiste et héraultais ont été effarés de se voir expulsés pour une petite échauffourée qui ’avait rien de dramatique, mais qui était dans l’esprit de jeu. L’arbitre principal a en plus de cela distribué carton sur carton en fin de première période alors que le temps additionnel était déjà dépassé. Aucune utilité, donc, à part tendre les joueurs alors que la rencontre était, jusque-là, tranquille. Que de lumineuses et astucieuses initiatives. Mais ça, on est habitué...