Montpellier-Auxerre: "J'étais un serial killer et je ne prenais jamais de rouge", la punchline de Furlan...
Jean-Marc Furlan a manifesté son incompréhension par rapport à ce qu'il perçoit comme une trop grande sévérité du corps arbitral, après les quatre expulsions prononcées lors du match Montpellier-Auxerre (1-2).
Le premier succès de l’AJA en Ligue 1 s’est dessiné en seconde période, quand la rencontre a basculé dans l’irrationnel à Montpellier (2-1). Deux joueurs ont été expulsés coup sur coup en l'espace de cinq minutes, un de chaque côté, puis deux autres en fin de match, Auxerrois et Montpelliérains terminant la rencontre à neuf. "C’est assez lourd dans un match où il n‘y a pas une violence extrême, a estimé le coach auxerrois Jean-Marc Furlan. Ça me choque beaucoup par rapport à ce que j’ai vécu quand j’étais joueur. J'étais un serial killer et je ne prenais jamais de rouge."
Furlan: "On s'entretuait à notre époque"Autant dire que l'image de Mamadou Sakho (MHSC), gisant sur le sol inerte, complètement sonné après avoir reçu en plein visage le coude de Niang (AJA), expulsé pour ce geste très dangereux, n’a pas beaucoup ému le coach de l’AJA. Son maintien sur le terrain, l’ancien Parisien ne le doit qu’à l’imprudence du staff héraultais, alors que les soigneurs sur le terrain semblaient réclamer un changement. Comment s’en étonner, quand l’entraîneur adverse, en l’occurrence Jean-Marc Furlan, explique en conférence de presse qu'il siffle faute la semaine uniquement "si un joueur tombe dans le coma".
Très en verve sur le sujet, le coach de l’AJA a presque semblé regretter le bon vieux temps, "quand on s'entretuait sur le terrain": "L’UEFA et la FIFA ont changé les règles, et à raison, mais nous, à notre époque, quand on jouait, on s’entretuait. Il y avait trois bagarres générales par match. Il n’y a jamais eu de jaune ni de rouge. Et on s’entretuait. Les instances ont changé cela parce qu’il y a eu des blessés graves. Mais dans ce match, où j’ai eu le sentiment que c’était très correct entre les deux équipes, on a l’impression qu’il faut jouer uniquement au volley-ball et au basket. C’est très pénalisant."
QM avec JL