À son avantage lors de Monaco-Rennes, Stéphanie Frappart a bien ...

Pour se relever d'une prestation si terne qu'elle lui avait valu la note inédite de 1 dans nos colonnes, Stéphanie Frappart était convoquée cinq jours plus tard sur le Rocher, pour la rencontre entre Monaco et Rennes (1-0). Elle a quitté le Stade Louis-II avec le sourire, échangeant quelques mots avec Ludovic Blas en descendant les marches vers la sortie.

Mardi, au Groupama Stadium, plusieurs décisions erronées lors de la demi-finale de Coupe de France Lyon - Valenciennes (3-0) avaient directement influé sur le cours de la rencontre. Dimanche, l'arbitre a surtout été secouée par un dégagement de Takumi Minamino qu'elle a encaissé en pleine tempe droite, dans le temps additionnel (90e+7). L'action a déclenché les ricanements pas spécialement bienveillants de l'assistance.

« Selon moi, toutes les décisions ont été correctes »

Sinon, elle a bien tenu son match, a expulsé logiquement Martin Terrier pour une intervention dangereuse sur Maghnes Akliouche (46e), et Thilo Kehrer (64e) pour un deuxième carton jaune, après une faute sur Arnaud Kalimuendo. « Selon moi toutes les décisions ont été correctes », a jugé Adi Hütter, l'entraîneur de l'ASM.

Julien Stéphan n'était pas du même avis. Il a évoqué, à propos d'un duel dans la surface monégasque entre Désiré Doué et Youssouf Fofana, « une décision plus que litigieuse à mon sens qui aurait dû faire tourner les choses dans un temps très fort pour nous. Pour moi c'est très clair. En haut et en bas. Surtout en bas, oui c'est très clair pour moi. » Sur cette action, Stéphanie Frappart n'a pas sanctionné l'international français.

Alertée par Jérémie Pignard, l'arbitre vidéo, elle est allée consulter l'écran placé entre les deux bancs et n'est pas revenue sur sa première impression : « À partir du moment où le VAR appelle l'arbitre, c'est qu'il y a un gros doute sur la décision initiale, a regretté l'entraîneur rennais. Elle a jugé qu'il n'y a pas pénalty, je ne suis pas d'accord avec cette décision. » Il a rappelé le dénouement du match de Ligue 1 à Paris (1-1, le 25 février), où son équipe avait été objectivement lésée : un penalty très généreux accordé dans le temps additionnel à Gonçalo Ramos avait privé Rennes de deux points.