Quand Michel Onfray compare les progressistes à Josef Mengele
L’essayiste qui était invité de BFM TV vendredi 4 septembre au soir, s’en est pris à la classe politique. Jusqu’à faire une comparaison assez osée.
Il se déclare « souverainiste », et veut construire une autre gauche. C’est en ces terme que Michel Onfray s’est décrit vendredi soir sur le plateau de BFM TV, interrogé sur son positionnement politique. « Vous ne me trouverez pas au parti socialiste, ni à la France Insoumise », a-t-il ajouté. Et de préciser son ancrage : « Vous ne me trouverez pas au Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ni à Lutte ouvrière, mais cela ne veut pas dire pour autant que je serai à droite parce que vous ne me trouverez pas non plus chez Les Républicains, et encore moins au Rassemblement national. » Mais l’essayiste est allé encore plus loin, lorsqu’il est interrogé sur les progressistes, ce mouvement qui tente d’œuvrer à l'unité de la gauche au-delà des clivages traditionnels des partis, et qui recense en son sein des écologistes et communistes. « L'idée qu'on puisse faire avorter une femme à neuf mois : ce n'est pas ma gauche, c'est Mengele », lance-t-il. Une drôle de comparaison avec celui que l’on appelait « l’Ange de la mort ». Josef Mengele était le médecin SS du camp d’Auschwitz pendant la Seconde guerre mondiale, un criminel nazi qui a toujours reçu le soutien et la protection de sa famille après-guerre, jusqu’à couvrir son exil en Amérique du Sud. Aucun membre de son clan n’a jamais trahi son secret.
« Je défends la liberté de la presse »Michel Onfray est également revenu sur « l'islamo-gauchisme de Jean-Luc Mélenchon », une erreur selon lui, tout comme le discours de Marine Le Pen qui dit que « l'immigration est toujours une catastrophe ». L’occasion de rappeler que face à la polémique concernant l’affaire Obono, l’essayiste a défendu Valeurs actuelles au micro de LCI, insistant sur la liberté de la presse. Il a comparé la situation avec celle de Charlie Hebdo. « Elle est aussi dans la possibilité de faire de l’ironie dans une fiction de Valeurs actuelles », a-t-il martelé. Lors de cet entretien télévisé, il a rappelé l’origine de l’affaire. « Je pense que c’est une fiction et qu’on a le droit à la fiction. Moi, je défends la liberté de la presse, pas seulement celle de la gauche ». Une manière aussi de tordre le cou à la polémique. « Moi, je n’ai pas porté plainte, je n’ai pas eu un tweet du président de la République […]. Je ne suis pas une pleureuse. »